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Imitation du style d'écriture de Voltaire

Lettre type : Imitation du style d'écriture de Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Janvier 2018  •  Lettre type  •  941 Mots (4 Pages)  •  615 Vues

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Devoir de français

Je pris un vol en direction des Etats-Unis en espérant trouver le pays dépeint par ma série préférée. Arrivé à destination, deux hommes bien en chair portant un insigne « customs officier » se dirigèrent vers moi. Fort content d’avoir appris quelques bases en anglais dans l’avion, je compris certaines de leurs interrogations. Ils me demandèrent froidement mon nom, je leur répondis alors avec un grand sourire « Scarmentado ». A ces paroles ils devinrent méfiants et me lancèrent un regard noir. La question suivante porta sur mes origines et ma nationalité. Le Mexique n’a pas dû leur plaire car à peine eu-je prononcé son nom qu’on me fit arrêter et renvoyer dans mon pays natal. Lors du vol je pleurai à grosse goutte mon rêve tant attendu, mon rêve américain. Qui aurait-cru que cet Eldorado que me présentait ma série télévisée était aussi xénophobe ! L’un des passagers de l’avion, pris de pitié me demanda pourquoi je pleurai ainsi, je lui racontai alors ma mésaventure. Une fois que j’eus fini, il se lamenta de mon sort, me consola, se présenta puis m’expliqua sa situation et les causes de son voyage. Il s’appelait Byung-Chul, était sud-coréen, savait parler à la perfection toutes les langues du monde, possédait un poste important dans l’un des principaux chaebols de son pays et était très fortuné. Son voyage consistait à présenter un produit marketing révolutionnaire au PDG d’une grande entreprise Américaine afin de s’allier pour le développement de ce produit futuriste. Je ne compris que très peu la multitude de mots commerciaux qui sortaient de la bouche de mon nouvel ami mais je fus très impressionné par sa fonction. Il était l’allégorie de l’American Dream, il était mon idéal.

Une fois notre aéronef à terre sur le sol mexicain, Byung-Chul me voyant perdu tel M. Hulot dans l'aéroport me proposa de le suivre dans son pays. J’acceptai avec joie son offre, lui payai pour le remercier, un taco dans l’un des centaines de bars à tacos que nous proposait la galerie aéroportuaire, puis en deux trois mouvements, nous fûmes partis pour la grande ville de Séoul. Ah Séoul quelle belle ville ! De hauts gratte-ciels à perte de vue, un nombre de personnes indénombrable. Tous ces facteurs ravivèrent en moi la flamme de mon dessein fraîchement éteinte, l’espoir de vivre mon rêve américain. Quelle différence fait-il qu’il soit coréen ou américain ? Autant tester tout de suite l’American Dream made in Korea !

Les douaniers furent bienveillants à notre égard, ils connaissaient M. Byung-Chul qui était comme ils le disaient, un habitué du transport. Nous embarquâmes à ses frais dans une longue limousine à destination de Gangnam, là où résidait celui-ci. Notre véhicule passa sur le pont Mapo, où çà et là de jeunes étudiants se jetaient dans le vide. Je m’écriai alors au bon Byung-Chun « Mais c’est horrible ! Comment se fait-il que de jeunes personnes natives d'un si beau pays mettent fin à leur jour en aussi grand nombre ! » Il me répondit sans réel expression «Oh, vous savez, ce petit spectacle est courant en Corée. Ces ignares fainéants n’ont pas vu la chance qui leur a été donnée. Dans notre société il faut mériter sa place ! Ils ont chômé lors de leur période de révisons et s'étonnent de la médiocrité de leurs résultats. Ils se voient maintenant méprisés par tous, leur vie gâchée. Ils ont toutes les raisons du monde de se suicider !» Cette explication me parut des plus raisonnables, la quiétude de Byung-Chun me rassura.

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