Horloge de Baudelaire
Commentaire de texte : Horloge de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eliaskherrar • 23 Avril 2019 • Commentaire de texte • 937 Mots (4 Pages) • 1 194 Vues
Ce poème « L'Horloge » est tiré du recueil Les Fleurs Du Mal tiré en 1857 censurée pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs et republié en partie en 1961. Baudelaire tient de l'héritage du mouvement romantique par son utilisation du spleen et il est l'un des précurseurs du symbolisme. Dans ce poème, Baudelaire décrit le temps comme une chose qui le térrifie. Ce poème fait partie de la section Spleen et Idéal. On va chercher comment le temps est-il représenté par Baudelaire dans « L’Horloge » ?
Dans ce poème, on remarque une obsession du temps du temps chez Baudelaire. Pour ce faire il utilise le champ lexical du temps « heure » « Temps ». De plus le premier mot du poème est « Horloge ! » qui est apostrophée et emphase donc dès le début du poème le thème du temps est mis en exergue de façon obsessionnelle et cette apostrophe peut faire penser à un cri ou un compte à rebours qui nous emprisonne et nous hante. En outre, l'énumération d'instruments de mesure du temps renforce cette obsession « clepsydre » « horloge ». le champ lexical du mal être « effrayant » « vibrantes douleurs » montre que l'auteur est torturée psychologiquement.D'autre part, l'anaphore du « ou » fait penser à un écho qui résonne dans la tête. Par ailleurs, l'allitération en S du « trois cent mille fois par heure » fait allusion au son du serpent donc le temps est comme un venin pour Baudelaire. Le poème lui même est fait en fonction du temps car il y'a 24 vers donc 24 heures et on retrouve le tic tac dans la construction.
D'autre part ce poème appui le fait que le temps passe beaucoup trop vite et qu'il s'autodévore. En effet, la comparaison d'une vie entière à une saison cherche à dire que la vie est courte. . Les allusions à l'air « sylphide » « horizon » « plaisir vaporeux » présente le temps de manière fugace. Par ailleurs, la citation « dévore un morceau de délice » décrit le temps comme un ogre qui engloutit le temps. L'oxymore « jour décroît/ nuit augmente » renforce un sentiment de contradiction entre le temps qui est une chose infini mais qui ne l'est pas. Il y'a aussi une contradiction entre « Maintenant/ Autrefois » l'auteur reprend la même idée que sur les saisons. « Le gouffre à toujours soif » signifie que le temps veut plus et encore plus. C'est un gouffre sans fin.
Dans l'horloge, l'homme est vu de façon dramatique, il est soumis à sa condition d'humain et va mourir. En effet, les « souviens toi » est un memento-morir qui rappelle à l'homme qu'il va mourir quoi qu'il arrive. De plus, la citation « Les minutes, mortel folâtre » signifie que les minutes s'écoulent et qu'il sera tant de mourir. L'énumération des temps court comme « tantôt » et «bientôt» et leurs écho en o rappelle la fin certaine.
Dans ce poème de Baudelaire, Le temps est vue comme une allégorie divine. Effectivement, le doigt qui menace dans le vers 2 peut faire penser au doigt de la création de Michel Ange et le souviens-toi apostrophée peut symboliser une stature de dieu terrifiant. De plus, dès le premier vers dieu est prononcé avec son épithète sinistre qui appui l'aspect divin. Le champ lexical de la religion confirme la présence de la sainteté «Divin» « Auberge» d'ailleurs l'écho de l'anaphore en «ou» rappelle la voix de dieu. Les 7 occurrences du «souviens-toi» dites par dieu font penser aux 7 jours de la semaine de la sainteté et le dernier jour dimanche est celui du repos(mort dans le poème).
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