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Hernani, V. Hugo

Commentaire de texte : Hernani, V. Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  727 Mots (3 Pages)  •  817 Vues

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TEXTE ÉPREUVE ORAL BAC FRANÇAIS

TEXTE 2 : Hernani de Victor Hugo, Acte III Scène 4, œuvre intégral.

Introduction : Dans ce passage, Hernani se livre totalement sur son destin à Doña Sol, qu'il est sur le point de quitter car il pense être trop dangereux pour elle.

Problématique : Nous nous demanderons en quoi ce passage témoigne du visage du héro romantique.

Pour ce faire nous étudierons les caractéristiques du destin d'Hernani, puis les traits qui le rattache au nocturne, à la nature et à la figure satanique/luciférienne.

Hernani prend la parole pour citer 3 régions d'Espagne qu'il personnifie en donnant un visage maternelle « J'ai pris vos meilleurs fils ». Ce qui apparaît néanmoins dès ces premiers mots sombre et cruel que ce porte le héro entre deux tirets cette aparté « Oh je porte malheur à tout ceux qui m'entoure » et qui témoigne de la façon dont il se perçoit : maudit. A partir du vers 3 jusqu'au vers 4, on apprend le statut d'Hernani, il était chef de guerre « mes droits », le factitif «  faire combattre » qui indique qu'il a commandé. « Ils sont morts » témoignent de sa défaite. Hernani apparaît donc ici avec un statut héroïque. A partir du vers suivant jusqu'au 12, on a un passage d'hommage funèbre imite  de l'hommage médiéval qui s'appelle donc un « planctus ». « Plus vaillant de la vaillante Espagne » gémination ou parallélisme. « Dans la montagne […] devant Dieu », « et leur yeux s'ouvrait […] ciel bleu » c'est pour coller le mieux possible au modèle historique de la pièce qui est censer se dérouler dans un milieu chevaleresque à la fin du moyen-âge. Ce qui permet à Hernani de parvenir à une conclusion concernant son destion « voilà ». Le terme destiné qui revient au vers suivant est une requête à Doña Sol non dénuée d'ambiguïté. Il l'aime mais ne veut pas la faire souffrir même si il lui sous entend de rester avec lui en disant « prend l'enfer ». Des vers 985 à 994 à l’hémistiche « tout me quitte […] fuit. ».

 On trouve le visage de la malédiction du héro romantique, la solitude « Je dois être seul ». Le mauvais sort est considéré comme maladie et l'impératif final fuit adresse à Doña Sol pour en venir à une comparaison implicite avec Don Carlos « Qui est cet homme intelligent qui court droit au but ? ». Et lui même se décrit tout autrement : « Je suis une force qui va ». C'est une forme destructive vers 1001 : « Cependant […] je te ferai du mal » non adversatif. On trouve une course farouche, violente, sauvage, ce qui confirme le vers suivant «  tout se brise […] me touche ». Enfin dans les deux derniers vers, l'impératif « fuit » est reprit, le terme « chemin fatale » est évoqué et l'absence de responsabilité sans le vouloir. De fate, nous voyons qu'Hernani attribut cette fatalité qui poursuit à la fois ses origines et le compare à une destiné luciférienne. « Agent, aveugle et sourd » absence de sens, comme si une force le contrôle. Champ lexical de la malédiction et de la mort. Dans ce même sens de fatalité on retrouve «  souffle impétueux et destin insensé ». Ensuite commence la description métaphorique de la destiné  luciférienne de Hernani « je descends et jamais je ne m'arrête ». Dans les vers suivants Hugo ennonce un thème qu'il reprendra dans l'ensemble de son œuvre. Dans La légende des siècles on trouve un poème qui s'appelle « Abel et Caïn ». Même destin en Hernani et Caïn, l'oeil était dans la tombe et regardait Caïn. Par ailleurs, autre poème qui évoque cette chute et s'appelle « La fin de satan ». L'image de l'enfer apparaît au vers 1000 « et de flammes ou de sangs ».

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