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Genres et formes de l’argumentation, XVIIe et XVIIIe siècles

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Par   •  7 Mai 2017  •  Dissertation  •  1 622 Mots (7 Pages)  •  1 044 Vues

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1) Quelle est la cible commune visée dans les deux textes ? Quelles sont les critiques formulées par les deux auteurs ?

Le premier texte que je vais étudier est la fable 14 du livre VIII des fables de La Fontaine. Le deuxième texte a été écrit par La Bruyère. C’est un extrait du chapitre 19 de son livre Les Caractères, « De la cour » écrit au XVIIème siècle.

La Fontaine et La Bruyère visent tous les deux les courtisans dans les deux textes.

Dans la fable de La Fontaine, les courtisans sont désignés par « Messieurs les courtisans » (v.16) et « la cour » (v.17) alors qu’il est entrain de les comparer à des animaux. Il dénonce leur manque de personnalité et leur hypocrisie pour plaire au prince en utilisant un oxymoron au vers 18 « triste, gays, prêt à tout, indifférents, sont ceux qu’il plaît au Prince. » Il critique les courtisans qui ne sont que des pantins manipulés par le roi « On dirait qu’un esprit anime mille corps » (v.22). Ils comparent aussi les courtisans à des animaux commandés par le roi comme dans le vers 21, « peuple singe du maître ». La Fontaine critique aussi le roi directement qu’il accuse de se laisser flatter et donne la « recette » pour devenir un courtisan du roi grâce à cette morale dans les vers 52 à 55 « Amusez les Rois par des songes, Flattez-les, payez-les d’agréables mensonges : Quelque indignation dont leur coeur soit rempli, Ils goberont l’appât, vous serez leur ami ».

La Fontaine critique donc les courtisans et leur hypocrisie. Il les accuse d’être les pantins du roi et de tout faire pour se faire bien voir. Ils les comparent même à des animaux qui n’ont pour maître que le roi.

Dans le texte de La Bruyère, celui-ci critique aussi les courtisans mais en utilisant une autre manière. Il utilise quand à lui l’ironie qui souligne l’inutilité des courtisans « on les voit courir » (l.5) alors qu’ « ils ne viennent d’aucun endroit, ils ne vont nulle part ». Il ironise aussi en disant qu’ils sont très importants pour la République « si utile à la République ». Il critique aussi leur bêtise « se ressouvenir qu’ils n’ont nulle affaire » montre qu’ils ne se rappellent jamais de rien.

La Bruyère critique donc aussi les courtisans. Il les accuse d’être inutiles pour la République et bêtes car ils ne se souviennent jamais de rien.

La Fontaine tout comme la Bruyère critique les courtisans. Ils les critiquent de deux manières différentes. La Fontaine utilise des comparaisons avec des animaux qui n’obéissent qu’à leur maître, il les accuse d’être hypocrites et de tout faire pour bien se faire voir par le roi. La Bruyère quant à lui, souligne leur inutilité en utilisant l’ironie et les accuse d’être stupides.

2) Quels sont les moyens littéraires employés pour convaincre et persuader dans ces deux textes ? Vous répondrez à la question de façon organisée et argumentée, en citant les textes, et en relevant les procédés stylistiques et rhétoriques caractéristiques.

Ces deux textes sont à propos de la critique sur les courtisans. Ils cherchent à persuader le peuple que ces personnes ne servent à rien et font tout pour bien se faire voir par le roi.

Premièrement, dans la fable de La Fontaine, le texte est une fable et donc, ce texte est très plaisant à lire. Vous pouvez y trouver beaucoup de rimes comme des vers 7 à 10: « Que les obsèques se feraient Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient Pour régler la cérémonie, Et pour placer la compagnie ». Les personnages sont des animaux ce qui rend le tout très original car il compare les courtisans à des animaux comme « Les Lions » (v.14). On y trouve aussi des questions rhétoriques pour interpeler le lecteur « Le Cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire ? » (v.25). Les tournures orales que nous y trouvons rendent le texte plus plaisant à lire et à comprendre comme au vers 50: « qu’on se mit à crier ».

Dans le texte de La Bruyère, nous retrouvons aussi des procédés styliques comme des tournures orales: « On ne les a jamais vu assis » (l.4) et « On les voit courir » (l.4). Nous retrouvons aussi dans ce texte des questions rhétoriques « qui même les a vus marcher ? » (l.4) et « Le dirais-je ? » (l.15) qui poussent le lecteur à s’interroger et à réfléchir.

Les deux textes essayent d’emporter l’adhésion du lecteur sur ce qu’ils pensent des courtisans. Pour cela, ils utilisent des procédés stylistiques comme des tournures orales pour interpeller le lecteur ainsi que des questions rhétoriques qui font réfléchir celui-ci. La Fontaine essaye de persuader le lecteur en utilisant son imagination par l’utilisation d’animaux qui remplacent les courtisans pour souligner

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