Français, devoir 1.
Dissertation : Français, devoir 1.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jvfjhfdhfdh • 17 Novembre 2016 • Dissertation • 780 Mots (4 Pages) • 721 Vues
Questions :
1- La critique commune à l’ensemble des textes est celle de l’Homme en général, mais
plus particulièrement l’Homme colonialiste et occidental.
2-
Dans le texte A, Les états et empires du soleil de Cyrano de Bergerac, est employé une personnification. L’écrivain donne la parole à des oiseux pour faire le procès des hommes chasseurs, ces oiseaux se demandent quels droit ont les hommes sur eux.
Dans le texte B, Supplément au voyage de Bougainville de Denis Diderot, par l’intermédiaire d’un vieil homme tahitien l’auteur critique les colonialistes, il invoque les principes de liberté, d’égalités, et les principes universels. Il passe du cas particulier des tahitiens à une vérité générale.
Dans le texte C, La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, l’auteur utilise un cardinal espagnol pour énumérer toutes les lacunes et les défauts des esclaves indiens. C’est une critique réaliste des colonialistes du XVI siècle.
Ecriture d’invention :
En 2380, après que les animaux aient pris le pouvoir, un homme vient s’adresser à un des dirigeant du peuple animal pour plaider la cause des humains.
2
-Je viens au nom de l’humanité tout entière vous demander que tout cela cesse, dit l’homme d’un ton solennel.
-Qu’est-ce qui devrait cesser ? lui répondit le cerf.
-Le monde était autrefois un havre de paix où les animaux et les hommes vivaient en harmonie, pourquoi ne reviendrions-nous pas à cette vie-là ?
-Pardon ? Un havre de paix dites-vous ? Nous vivions en harmonie ? Foutaise ! Comment pouvez-vous considérer que c’était un havre de paix alors que vous vous entretuiez ? Ce monde était violent, alors que, désormais, voyez-vous la guerre en cet nouvel ère ? Bien-sûr que non, nous, les animaux, vivons en paix. Et en ce qui concerne la vie en harmonie comme vous dites, vis-à-vis de nous la vie était autrefois à votre avantage, si le monde n’avait pas changé certains d’entre nous serait déjà dans votre assiette, mes bois, eux, seraient accrochés au-dessus de votre cheminée, vous appelleriez ça un trophée de chasse, moi j’appellerais ça de la barbarie, un meurtre. Lui dit sèchement l’animal.
-Vous faites de même avec nous en asservissant, intervint l’homme.
-Certes, nous avons pris le contrôle, il est vrai que nous vous obligeons à travailler dans nos champs mais aucune forme de barbarie n’a été commise à votre égard. Mais, dites-moi donc, qui asservissait l’autre le premier ?
-Oui, il est vrai que dans le passé…
Le cerf l’interrompit,
-Vivez-vous dans une cage ?
-Non
-Est-ce nous vous chassons pour occuper nos journées ?
-Non
-Avons-nous exposer vos organes dans une vitrine ?
...