Explication linéaire : « Du rapport avec les hommes avec les animaux »
Fiche de lecture : Explication linéaire : « Du rapport avec les hommes avec les animaux ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar llhugo29 • 5 Novembre 2020 • Fiche de lecture • 794 Mots (4 Pages) • 9 771 Vues
Explication linéaire : « Du rapport avec les hommes avec les animaux »
F de La Rochefoucauld, Maximes, Réflexions diverses, XI, 1664.
François de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, née en septembre 1613 à Paris et mort en 1680, il est écrivain moraliste, mémorialiste et militaire français. Il fait partie du classicisme. Il fait partie d’une des plus illustres familles de la noblesse française, alors qu’il est prince de Marcillac, il succède à 16 ans à son oncle Benjamin de La Rochefoucauld, comte d'Estissac. Il fréquente dès lors les salons des « honnêtes gens » et se lie d'amitié avec la marquise de Sévigné, la marquise de Sablé et plus particulièrement avec la comtesse de La Fayette. Ses réflexions successives l'amèneront à publier un ouvrage inédit en 1665 : les Réflexions ou sentences et maximes morales plus souvent nommé les Maximes, ponctué d'aphorismes (mots résume une vérité fondamentale) philosophiques. Il s’intéresse de près au règne humain et au règne animal.
Les Maximes de La Rochefoucauld apparaissent comme une œuvre d’une extrême lucidité. Il s’agit donc de dénoncer les illusions humaines à l’aide d’un style sec et tranchant. Les Maximes de La Rochefoucauld sont un portrait au vitriol d’un idéal illusoire qui a gouverné l’ensemble du premier XVIIe siècle, à savoir la figure du héros. La lucidité critique de l’auteur lui permet de faire l’anatomie des replis du cœur humain. Une fois encore, cette étude de l’homme par le moraliste nous permet de saisir tout l’intérêt qu’a le XVIIe siècle pour les passions.
Dans ce texte de La Rochefoucauld : « du rapport des hommes et des animaux » En parlant de cette relation il expose l’attitude des hommes envers les animaux en écrivant que les hommes n’ont pas les mêmes attitudes envers les animaux que les animaux envers les hommes.
Lire le texte
Questions :
Comment peut-on utiliser des animaux pour analyser les caractères des hommes ?
Il y a deux parties dans ce texte :
Lignes 1-3 : la thèse - Des hommes comparés, comparables à des animaux
Lignes 3-25 : les arguments (le raisonnement par analogie) - Des hommes à l’image des animaux
Explication du passage :
Lignes 1-3 : la thèse - Des hommes comparés, comparables à des animaux
Énoncé de la thèse : même diversité et attitudes chez les hommes et chez les animaux entre eux | Modalité déclarative, assertive |
Analogie homme/animal | Tournures comparatives Reprises lexicales : « il y a », « espèces », « à l’égard » |
Lignes 3-25 : les arguments (le raisonnement par analogie) - Des hommes à l’image des animaux
Des hommes comparés à des animaux violents, puissants, menteurs et manipulateurs | Accumulation d’exemples – comparaison à divers animaux : tigres, lions, ours, loups, renards, chiens… Suite d’adjectifs dépréciatifs « farouches et cruel », « grossiers et avides », « impitoyables » 6-7 |
Portrait exhaustif de la société du XVIIè siècle Une société fondée sur le paraître, l’illusion, le faux, la méchanceté… Certains sont de simples suiveurs, sujets | Reprise anaphorique « Combien… » « Il y a… » « les uns suivent toujours leur maître » l. 11 « il y a même des chiens de jardinier » l. 16 |
Portrait virulent des hommes, par l’analogie au règne animal | L. 9-16 : Comparaison à des chiens (hyperonymie du chien avec des hyponymes : « lévriers d’attache », « dogues ») Termes dépréciatifs : « détruisent », « chassent », « guerre », « doges acharnés », « fureur », « mordent » L. 20-24 : Comparaison à des oiseaux (dernier paragraphe) hyperonymie de l’oiseau avec des hyponymes : « perroquet », « pies et corneilles » : négation restrictive « ne que » et partielle « ne jamais » - des oiseaux intéressés et manipulateurs |
Affirmation de La Rochefoucauld : le regard catégorique voire acerbe du moraliste | Modalités exclamatives (lignes 3-8/9/20-25) |
Une société constituée d’individus dépendants, sans le savoir, des autres | Ultime phrase : « combien d’espèces d’animaux paisibles et tranquilles, qui ne servent qu’à nourrir d’autres animaux » l.24-25 |
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