Eugène Ionesco, Le Roi se meurt, 1962
Commentaire de texte : Eugène Ionesco, Le Roi se meurt, 1962. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Livia_lhnl • 17 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 2 383 Mots (10 Pages) • 4 381 Vues
Livia Le Hen, élève de Première ES2
Commentaire de francais 1
Eugène Ionesco, Le Roi se meurt, 1962
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“La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie. ” Eugène Ionesco fait partie des grands hommes de la littérature française, ainsi il est très impliqué dans les thèmes traitant de la fragilité et de l'effritement des valeurs humanistes. Le monde moderne pour lui est atteint de crise, de bouleversement social, mental, intellectuel et moral, selon lui tout serait à remettre en question. Le texte que nous allons étudier est la pièce de théâtre ‘’Le Roi se meurt’’ qui fut écrite en 1962, appartient au théâtre absurde et dramatique. Dans cet extrait, l’acteur principale est un Roi, Béranger, impuissant face à la mort qui le lorgne, il exprime ses derniers souhaits : l’immortalité dans l'âme et le coeur de l’univers, devenir une divinité. Ce qui nous amène à nous poser la question : pouvons nous dire que le personnage du Roi est un personnage tragique, absurde et que cela prend une tournure comique ? En premier lieu nous allons nous intéresser a en quoi le Roi est un personnage tragique. Puis, en second lieu, comment Ionesco fait de Béranger un personnage absurde et comique.
Dans cette première partie, nous allons nous intéresser à la vif agonie que le Roi, Béranger, dévoile en public. , Pour commencer, nous pouvons étudier le rôle des personnages qui entourent le Roi. L’auteur affecte à la scène cinq personnage : Marie, Marguerite, le garde, Juliette et le Médecin. Le Roi a deux femmes : la plus jeune d’entres elle est Marie, qui dans cette scène représente la vie et incarne la force du coeur, de l’amour. Marguerite est la première femme du Roi qui elle est très vieille et représente la mort. Celle-ci comprend et compatit avec la douleur ressentie par le Roi. Ensuite nous avons Juliette, la femme de ménage mais aussi infirmier,, qui compatit à la douleur de son Roi. Enfin nous avons le médecin qui incarne le prestige du savoir et le Garde que l’on pourrait caractériser de porte parole du peuple. Ainsi, l’entourage du Roi joue un rôle important dans cette pièce, ils essaient de le comprendre et de l'orienter. , En second lieu, le Roi est sans pouvoir face à la mort. La prise de conscience de Béranger est tout sauf délicate. Sa mort inéchappable et son impuissance face à celle-ci prend de l’ampleur : la répétition de son absence “sans moi, sans moi” et “ils vont (...)’’ marque une réalisation et une obligeance du deroulement des evenements : il vas sombrer dans l’oublie et il ne peut pas se faire à cette idée. Berranger se retrouve dans une situation qu’il connaît peu : ne pas être en contrôle, c’est ce qui souligne son impuissance. En effet, son destin est scellé.Mais il ne peut imaginer un monde où ses sujets et habitants de son royaume mène une vie sans lui. “ Sans moi, sans moi. Ils vont rire, ils vont bouffer, ils vont danser sur ma tombe. Je n’aurais jamais existé.’’ (...)’’ qui laisse en lui un chagrin extrême. , Le Roi ne se fait pas à l'idée que la vie reprendra son court après sa mort; son être se remplit de souffrance et d’angoisse. En effet, il exprime sa douleur au grand public. Beranger prend peur du néant qu’est l’oublie. La tragédie qu’est sa mort est soulignée par le fait qu’il craint l’oublie et que l'angoisse parcourt toute son âme. Des procédés tel que le subjonctif injonctif employé dans ses repliques montre qu’il n’as pas accepté le fait qu’il soit mourant, le Roi ne veut pas mourir et que la simple idée le rend fou “ Que tout le monde connaisse ma vie par coeur’’. (ligne 4). Cette structure grammaticale est reprises 26 fois dans cet extrait afin d’attirer toute l’attention de son entourage et d’exprimer la peur de l'existence. Notre Roi ne veut pas disparaître, au contraire il fait de son mieux pour attirer toute l’attention sur lui. Ce qui se traduit par la peur d'être délaissé et abandonné après sa mort. Le lecteur s’attache à se personnage par la pitié qu’il éprouve pour celui-ci. , C’est donc à travers une impuissance, une peur de la mort et une souffrance extrême face à l’oublie que l’on caractérise cette scène d’agonie.
Nous avons vu que le Roi est en Agonie face à son destin dramatique. Sa souffrances vas le mener à une bouffonnerie absurde.
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