Etude du poème "ma bohème" d'Arthur Rimbaud
Commentaire de texte : Etude du poème "ma bohème" d'Arthur Rimbaud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elsa de la Tour • 3 Novembre 2021 • Commentaire de texte • 1 282 Mots (6 Pages) • 991 Vues
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Commentaire de la « Ma Bohème » de Rimbaud :
Tout d’abord, le poème abordé est de d'Arthur Rimbaud qui est écrit en 1870 lorsqu'il avait 16 ans, la période du 19ème est commence la Révolution industrielle et le début de la guerre franco-prussienne dont le mouvement est le Romantisme, c’est-à-dire en opposition au classicisme il privilégie le sentiment à la raison et explore des thèmes comme le rêve, le fantastique ou le mystère. Ma Bohème est le dernier poème du « cahiers de Douai », le septième du deuxième cahier. Ce poème étudié est composé d’un sonnet écrit en alexandrin avec un registre lyrique. Le titre révèle beaucoup d’informations sur des thèmes abordée « Ma Bohème » dont l’errance et la liberté, c’est aussi une image de la pauvreté. Comment la fugue permet-elle la création poétique ? On va répondre à cette problématique par deux grands axes, en premier « l’hymne de l’errance à la liberté » et puis le deuxième, « Un poème autobiographique ».
Si le poète est parti de chez lui, c’est parce que dans sa fuite, il voulait raconter son hymne de l’errance à la liberté.
Dans l’errance ou la dérive de la fugue le poète devient plus heureux et enthousiaste au fil du temps qu’il fugue. Dans le titre du poème « Ma Bohème » évoque l’errance car ils ne souciaient pas du lendemain, il vivait au jour le jour. On peut voir que le thème de l’errance apparait dans le premier quatrain avec la répétition du verbe aller : « Je m’en allais » (v.1), « J’allais » (v.3). On peut observer que le temps présent dans le texte est l’imparfait. Ce temps à l’imparfait donne un effet de répétition et d’habitude des actions qu’il dit : « j’égrenais » (v.6), « je les écoutais » (v.9), « je sentais » (v.11), « je tirais » (v.14), « devenait » (v.2). Le thème de l’errance va se développer au fur et à mesure avec le champ lexical du trajet : « course » (v.6) et « routes » v.9, elle se développe aussi une comparaison avec le Petit Poucet, il est évoqué au vers 6 à 7 : « Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course Des rimes. » donc on peut voir qu’il ne sème pas des cailloux mais des rimes tout au long de sa fugue. Aussi on observe que le poète n’a pas mentionné la destination de la fugue donc il marche sans but précis donc on peut confirmer l’errance. Ensuite, il indique quelques lieux mais qui sont imprécis, il mentionne : « sous le ciel » (v. 3), « Mon auberge était à la Grande-Ourse » (v.7), « au bord des routes » (v.9), « au milieu des ombres fantastiques » (v.12). Alors, on voit que son voyage ne s’arrête pas donc l’infini qu’on peut lier au champ lexical du ciel : « sous le ciel » (v. 3), « la Grande-Ourse », « Mes étoiles », « au ciel » (v.7-8). Puis il montre avec le registre lyrique qu’il exprime de la joie et de l’exaltation d’avoir la liberté à erré qui sont marqués par des adjectifs mélioratifs : « splendides » (v.4), « doux » (v.8), « bons » (v.10), « idéal » (v.2).
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