Etude d'un corpus sur la nostalgie
Étude de cas : Etude d'un corpus sur la nostalgie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zzlaprod • 6 Février 2021 • Étude de cas • 947 Mots (4 Pages) • 504 Vues
Français: Devoir Maison
Question 1 :
Ce corpus est composé de 3 documents ayant comme thème principale la nostalgie. Les deux premiers document portent plus particulièrement sur les liens de parenté et le faible intérêt que porte le fils envers la nostalgie des parents à l’histoire de leur famille. Le troisième document est différent des précédents car nous y trouvons l’inverse, le fils cherche a comprendre, connaître l’histoire de son papa.
Question 2 :
Le narrateur dit clairement qu’il n’est pas intéressé par le récit de Rosalie à deux reprises :
- « Je n’arrivais pas à m’intéresser à ces bêtises de monarchie et de pères blancs. »l.2
- « […] Je me foutais bien du Rwanda[...] »l.8
Il utilise aussi pour cela : des mots venant du champs lexical de l’ennui (agacé, baillait, foutais,), une anaphore(Rwanda, sa royauté, ses vaches, ses monts, ses lunes, son lait, son miel et son hydromel pourri.), une métaphore(ces bêtises de monarchie et de pères blancs) et des mots familiers (bêtises, foutais,pourri).
Le texte oppose deux façons de réagir à la transmission de l’histoire familiale, l’une est celle du fils et l’autre de l’oncle.
La réaction du fils est bien plus passive, lente, ennuyé :
- « Je n’arrivais pas à m’intéresser à ces bêtises »l.2
- « Je bâillais »l.3
- « je me foutais bien du Rwanda »l.8
On peut voir qu’il n’est pas du tout intéressé par les histoire de sa grand-mère, que sa l’ennuie. Tandis que celle de l’oncle est bien plus enthousiaste, intéressée :
- « Pacifique passait des heures à écouter la vieille lui conter le Rwanda ancien. »l.5
- « Pacifique, agacé, me reprochait mon manque de curiosité »l.3
- « Pacifique s’abreuvait à plein gosier des paroles de la vieille. Sa tête dodelinait, il se laissait bercer par la nostalgie de sa grand-mère. »l.14
Question 3 :
Dans le document 2, le dessinateur montre la complexité des rapports parents-enfants en montrant que le fils est bien plus mature que le père. Le mode vestimentaire du fils, sa posture, sa démarche physique le rend beaucoup plus sur de lui tandis que le père possède une démarche de travers, pleurant avec une plante dans la main comme un enfant. Tout ces éléments ainsi que le fait que ce soit le fils qui console le père laisse croire que le père devient le fils et le fils devient le père, c’est une anaphore.
Dans le troisième document, la situation est bien plus différente que le second car le titre nous l’annonce « Papaoutai », le fils cherche son père. Au début de la chanson, la mère entretien une discussion avec son fils visiblement jeune car elle n’ose pas lui annoncer sa mort, elle lui dit qu’il travaille beaucoup et que le fils devrait le chercher car il le trouvera. Naïvement le fils dit :
- « Où est tu caché, ça doit faire au moins mille fois que j’ai comptais mes doigts »L.17,18
Juste après le refrain, on peut constater que le fils commence à s’énerver :
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