Esclavage

 Anissa. Kheirani                                                                                                                        1ère ES

Dissertation sur les Apologues

       Selon La Fontaine dans l'extrait de la préface des fables, « l'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le Corps, l'autre l’Âme. Le Corps est la fable, l’Âme la moralité. » En effet l'apologue est un court récit allégorique avec la plupart du temps deux aspects. D'une part de plaire, d'autre part de faire réfléchir le lecteur sur lui même ou dans la société dans laquelle il vit. En tant que lecteur, retenons-nous,les apologues parce qu'ils nous amusent ou parce qu'ils nous instruisent. Nous répondrons de manière organisé à cette problématique. Tout d'abord, nous montrerons que l'on retient les apologues car ils amusent et donc distraient le lecteur. Ensuite, nous prouverons que les apologues ne font pas que nous distraire mais peuvent nous faire réfléchir autrement dit, nous instruire et enfin dans une troisième partie nous remarquerons que l'apologue n'est pas un genre toujours efficace.

       Tout d'abord, on peut dire que les apologues nous amusent, en effet dans l'apologue de Bernard Le Bouyer de Fontenelle intitulé Histoire des Oracles en 1687, l'auteur propose un texte court et simple à comprendre avec des termes ironiques comme les drôles noms des saints, « Horatius » (l.8) au lieu de Hoatius, qui peut exprimer la précipitation de la réflexion du savant. De plus la citation, « un autre grand homme nommé Libavius » (l.15) suivie de la contradiction péjoratif « ramasse » (l.15), ne va pas avec le terme suivant, « grand homme » (l.15), on souligne ici l'ironie de l'auteur. En effet on remarque que l'ironie montre l'incohérence des savants. Tout au long du texte argumentatif  l'auteur va jouer avec les mots qui vont éveiller de l'absurdité sur le lectueur, comme l'antithèse « vrai » (l.23) et « faux » (l.24). Cet apologue attire le lecteur avec les termes humoristiques ou ironique comme vu auparavant.

De la même façon pour La fontaine qui, dans certaines de ces fables utilise la personnification des animaux doués de parole qui rendent ainsi la fable amusante et facile à comprendre, comme nous le montre si bien La Cigale et la Fourmi ou encore Le Corbeau et Le Renard publiés en 1668, composés de personnages amusants avec l'utilisation de vocabulaires simples, de phrases courtes et d'une histoire facile à comprendre. Tout ces éléments nous incitent donc à poursuivre la lecture. On retient donc très facilement les fables de La Fontaine.

Sans oublier  Candide de Voltaire publié en 1759, on découvre un jeune personnage principal nommé Candide, qui apprend à réfléchir seul et à voir le monde de ses propres yeux. Ce jeune garçon est avant tout un personnage naïf et insouciant qui aime passionnément la belle Cunégonde mais uniquement pour ses attraits physiques comme le montre si bien les citations suivantes ," fraîche, grasse et appétissante ", l'auteur propose un personnage niait avec un regard sur ces aventures qui rendent l'apologue très amusant. En outre ce personnage voyage de pays en pays et de ce fait  nous invitent indirectement à voyager avec lui et nous sommes donc pas amener a réfléchir mais aussi poussé à continuer la lecture. L'apologue propose encore une fois une histoire et des personnages simples et amusants.

       D'autre part, l'apologue ne fait pas que nous amuser mais peut aussi nous instruire ou nous faire passer un message. Dans le Traité sur la tolérance en 1763, Voltaire habitué de s’engager dans des affaires qu'il estime avec un enjeu important, dénonce la Justice française qui condamne Jean Calas, protestant en 1762 à une peine capitale par strangulation. En effet, il aurait été accuser d'avoir assassiné son fils afin d'éviter qu'il ne se convertisse au catholicisme. Cependant cette accusation est totalement fausse son fils c'est en réalité suicidé. Dans cet apologue on peut s'interroger sur ce qu'est « une vraie » justice ? Qu'il ne faut pas croire ce que l'on voit ou ce qu'on entend. Cet apologue nous permet de comprendre le monde qui nous entoure ou encore la société dans laquelle on vie.

Ensuite, La Fontaine propose un extrait de la préface des Fables  en 1668, avec différents arguments qui nous montre que les apologues nous instruisent, la fable,  Le Renard et du Bouc permet d'illustrer notre argument avec l'histoire de Crassus. La Fontaine,  nous rappelle que la fable est particulièrement adapté au enfant. En effet il déduit qu'elle a plus d'effet sur l'enfant car ils n'ont pas les mêmes aspects que les adultes, ils ont donc une meilleur facilité d'apprendre et de comprendre. L'emploie du terme « lait » (l.25) met en avant l'apprentissage, le lait est comparé à l'enfance et on c'est que le lait est la source alimentaire de l'enfant. On comprend donc qu'il permet la croissance physique de l'enfant tandis que la fable favorisera sa croissance intellectuel. Par ailleurs, on observe une répétition de « connaissent » (l.68- 69) et de « connaissance » (l.66 et 57), on remarque aussi le terme « apprend » (l.66). Enfin, on note la citation suivante, « Elles ne sont pas seulement morales, elles donnent encore d'autres connaissances » (l.56-57), on peut dire que les fables permettent une meilleure connaissance de l’autre et de soi-même. On comprend ici que ce genre est propre à inculquer vertu et sagesse dès l'enfance. On constate ainsi que le processus de l'apprentissage est mis en valeur dans cette préface.

De la même manière, avec les contes pour enfants ou l'enfant apprend à agir à travers une histoire, adapter un bon comportement. Dans Le Petit Chaperon Rouge, l'enfant apprend à travers une morale qu'il ne faut pas parler à n'importe qui, et de ne pas désobéir à nos parents. Lorsque la mère recommande à sa fille de ne pas parler à n’importe qui et de ne pas passer par la foret puisque qu'un loup est présent. Mais la petite fille désobéit a sa mère et parle avec le loup et lui fait part de l'adresse ou elle se rend. Elle a ainsi le droit à une punition cruel car elle se fait manger avec sa grand mère par le Loup. Sans oublier, Pinocchio de Carlo Collodi, publié dans les année 1880, qui présente un enfant appelé Pinocchio fait de bois par Gepetto, un fabricant d'automates qui rêvait d'avoir un petit garçon. Ce garçon nous fait suivre son aventure sur son chemin semé d'obstacles, le chagrin qu'il cause à son père, Gepetto, ses déceptions dans le champ des Miracles, ses mauvaises rencontres, son séjour dans le ventre du requin ou sa transformation en âne, avant qu'il devienne enfin un petit garçon sage. il apprend le courage, l'honnêteté et la loyauté.  Ce conte est principalement fait pour les enfant  et très instructif. En effet, Pinocchio ou le pantin de bois est une histoire très éducatif puisqu'au fil de ses aventures, il apprend avec le lecteur ou l'enfant à adopter le bon comportement, la bonne attitude, comme avec son nez qui s'allonge lorsqu'il ment. Ces apologues nous apprennent ainsi à bien nous comporter avec les autres et permettent aussi de comprendre le monde dans lequel on vit.

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