Ecriture d'invention

   Après son premier voyage en 1752, Micromégas, géant habitant de la Planète Sirius, redescend sur Terre en octobre 2015 et rencontre de nouveau un des philosophes.

  « - O Petit être intelligent du Globe ! Quel honneur de vous revoir ! S'exclama le Sirien. La vie parmi vous est-elle toujours aussi absurde ?

- Micromégas ! Quel plaisir de vous revoir après tant d'années ! Dit le petit philosophe. Par absurde, entendez-vous « dépourvue de sens » ? Et bien non, aujourd'hui la vie a encore son sens mais peu d'entre les hommes ne recherchent réellement le sens et l'objectif de leur vie. Pour l'homme, la vie est un combat sans pitié dont la médaille est attribuée au plus libre et au plus riche.

- Je comprends donc que rien n'a changé depuis ma dernière visite. Pouvez-vous me décrire l'homme ou plutôt l'assassin d'aujourd'hui ?

- Pour être honnête avec vous, l'homme d'aujourd'hui est bien plus surprenant qu'il ne le fût auparavant. En effet, il a toujours des idées plein la tête pour se faire remarquer. Dans chaque coin de cette Terre, il organise à merveille des festivals, des compétitions, et bien d'autres jeux et activités qui amusent la galerie. En réalité, nous avons jamais autant ri et n'avions jamais été autant en sécurité que nous le sommes aujourd'hui.

- Quel monde jovial est votre Planète ! Je m'en réjouis et vous envie vraiment ! Clame Micromégas de toute joie.

- L'ambiance est tellement festive et déplorable que vous changeriez d'avis.

A ce moment, Micromégas aperçu un soldat lourdement armé, traversant la rue d'à côté. Surpris, il demanda au philosophe, la raison de la présence de ce soldat.

- Il s'agit, dit le philosophe, d'un maître des lieux responsable de la sécurité de ce lieu de culte.

- Mais, n'avais-je pas compris que vous viviez désormais dans la Paix, la Joie et la Sérénité ?

- Certes, mais il règne encore quelques petits désaccords entre les hommes, tels que les guerres civiles sanglantes, le conflit israélo-palestinien, la guerre en Syrie et dans le monde arabe, les actes terroristes, les meurtres du Centrafrique, les nombreux attentats meurtiers et bien d'autres petites querelles qui animent nos journées. Impossible de s'ennuyer ! Si vous voulez rester ici et passer du bon temps, je vous conseille d'aller en Sirie, là-ba, tout est calme et serain. Les monuments touristiques sont très jolies à voir. Les habitants de ce pays sont très sympas, mais certains d'entre eux cherchent la petite bête parfois. Mais ne vous inquîetez pas, les maîtres des lieux seront là pour vous protéger, tout ceci sous les ordre d'un seul homme. Tout ira pour le mieux je vous dit !

- Et qui est cette homme ?

- Un petit lion nommé Bachar.

- Je ne sais pas pourquoi je me retient d'écraser ce petit animal !

- Croyez-moi, cela n'en vaut pas la peine, de plus, il y a telement de personne de son genre...

- Je voudrais bien voir ce pays qui a l'air tellement jolie et ce petit lion comme vous le dite. Mais je croyais que votre peuple n'avait pas évoluer et tout ce que vous m'avancez ne me prouve pas ce que vous affirmez. »

Après une longue réflexion, le philosophe s'exprime enfin :

« - Je vois, certains pays était en paix jusqu'à qu'un joueur, un certain Reuven Rivlin, gagne quelques cartes en plus dans son jeu. Ce joueur est si raisonable qu'il veut prendre les cartes des autres joueurs autour de lui, forte ou faible peu importe, cela fera des cartes en plus. Et comme on dit si bien, mieux vaut plus que pas assez et c'est bien de là qu'est parti ce joueur en se mellant au jeu des 200 familles*. Ces équipes sont  donc obligés de se defendre. Mais certaines ont des cartes en main assez faible tandit qu'Israël a de très fortes cartes, de plus ses alliés sont plus forts qu 'elle. Ces humbles philosophes jouent calmement depuis bien longtemps, 64 ans pour être précis.

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