Demain dès l'aube
Dissertation : Demain dès l'aube. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Penelope Magnin • 6 Octobre 2021 • Dissertation • 1 057 Mots (5 Pages) • 319 Vues
Premièrement, nous verrons que le poète réalise un cheminement réel mais aussi imaginaire. Le voyage déterminé de l’auteur évolue dans l’espace et dans le temps.
Dans un premier temps nous verrons si les voyage se déroule uniquement dans le monde réel, puis nous allons observé en quoi Victor Hugo effectue un pèlerinage. Enfin nous examinerons le jeu poétique qui fait revivre Léopoldine.
Le voyageur effectue une progression spatial et temporel. D’une part l'évocation des éléments naturels comme “forêt” et “montaigne” dressent un cadre romantique. La synecdoque “les voiles” symbolisant les navires suggère une progression spatial vers un lieu maritime ou fluvial. Au vers trois, le rythme binaire ajoutée à l'anaphore “J’irai par” en début d'hémistiche introduit une dimension épique, le voyage semble donc évolué, dans ce vers, de façon mentale. D’autre part, le complément circonstanciel de temps du premier vers insiste sur le départ matinal, la longueur du trajet et la métaphore du vers neuf “[...] l’or du soir qui tombe” montre que le voyage se termine au crépuscule ce qui confirme la dimension avant tout spirituel du trajet puisque, si nous regardons une carte, celui-ci ne peut s'effectuer en un jour.
Par ailleur, le pèlerin est résolu à poursuivre sa marche. Le verbe “Je Partirai” au vers deux est mis en valeur par un rejet et son futur possède une valeur de certitude, le poète est confiant. La répétition du futur chez les verbes de mouvement comme “Je marcherai” vers cinque et “regarderai” vers neuf soulignent la détermination du poète a avancé malgré la tristesse et l’isolement. Le verbe “Je sais” démontre son assurance, Victor Hugo est sur d'achever ce voyage en dépit de la longueur de ce trajet, souligné par les changement de décor “montagne”, “forêt”, “Harfleur”. De plus, le complément circonstancielle de temps “dès l’aube” au premier vers, montre la hâte de partir, la nécessité de ce voyage.
C’est précisément cette détermination, et la progression de ce trajet, qui font apparaître ce voyage non comme un simple déplacement, mais comme un pèlerinage sentimental d’ordre spirituel.
Au cours du poème Victor Hugo effectue un pèlerinage méditatif. Une relation affective profonde l’oblige à avancer, réduire la distance et le rend indifférent au paysage.
Premièrement, les sentiments du poète pour Léopoldine le poussent à continuer. La répétition de compléments circonstancielle de temps du vers un et l’emploi constant dans tout le poème de verbes de mouvement au futur (“Je partirai” vers deux, “J’irai” vers trois) montrent le chagrin que cause cette séparation. L’utilisation de l’interpellation “vois-tu” au deuxième vers et l’usage des pronom “tu” et “je” montrent l’intimité et l’affection. De plus, l’adjectif “loin” est mis en valeur au début du second hémistiche du vers quatre, et la douleur de la séparation est accentué par la césure qui divise l’emploi des pronoms “Je” et “tu”. Le rythme binaire, très régulier du vers quatre, placé à la fin du premier quatrain, crée une musicalité qui mime son obsession pour la disparue. Ainsi nous pouvons voir que le poète ne peut s'arrêter, sa relation affective profonde le contraint à avancé.
Par ailleur, cette obsession le fait
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