De rerum natura, lecture complémentaire
Commentaire de texte : De rerum natura, lecture complémentaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lensois01 • 8 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 381 Mots (2 Pages) • 1 215 Vues
De Rerum Natura, II,1-36
1er siècle avant J.C.
[pic 1] | De Rerum Natura (De la nature des choses) est un grand poème en langue latine du poète philosophe latin Lucrèce, qui vécut au Ier siècle avant notre ère. Composé de six livres totalisant 7 400 hexamètres dactyliques, mètre classique utilisé traditionnellement pour le genre épique, il constitue une traduction de la doctrine d’Épicure. Selon Lucrèce, qui s'inscrit dans la tradition épicurienne, cette connaissance du monde doit permettre à l'homme de se libérer du fardeau des superstitions, notamment religieuses, constituant autant d'entraves qui empêchent chacun d'atteindre l'ataraxie, c’est-à-dire la tranquillité de l'âme. « Il n'y a sans doute pas de plus beau poème scientifique que le De Natura Rerum.» Source Wikipedia |
Début du chant 2, dans lequel le poète évoque le bonheur du savant Epicure. C’est grâce à lui que l’épicurisme s’est répandu (forme littéraire accessible) ?
Dans ce poème, Lucrèce reprend les théories d’Epicure :
- Le sage est celui qui se tient à l’écart du monde (du travail « dur effort » v1 à 4, de la guerre « guerre » v 5 et 6) qui s’isole (« fortifié » v8-9) pour avoir du plaisir (v1 à 4 « douceur », « sans risque » v5 et 6.
- La nature procure le plaisir, les plaisirs naturels qui satisfont le corps sont privilégiés.
Dans les vers 17 à 23, Lucrèce décrit l’état d’ataraxie => plaisir simple et naturel.
Lucrèce décrit un locus amoenus un lieu agréable qui s’oppose aux richesses (v 25 à 29).
Lucrèce présente d'emblée la volupté comme associée à la nature. Cela se traduit sur le plan du mode de vie par le concept de locus amoenus, « lieu agréable où l'on se retrouve entre amis, couchés dans l'herbe tendre ».
V3 et 4 : Lucrèce anticipe les critiques qui pourraient lui être adressées en indiquant que ce n’est pas par plaisir qu’ils regardent les hommes travailler (« souffrir ») mais pour voir à quoi il échappe.
A cette époque, la doctrine de l'épicurisme, prônant un repli sur soi pour échapper aux perturbations de la politique, commence à prévaloir sur celle du stoïcisme, laquelle en appelait au contraire à la participation (mesurée et à bon escient) du sage aux affaires de la cité.
Mots clés : poème didactique / ataraxie / argumentaire indirecte/ locus amoenus / stoïcisme/ épicurisme.
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