De l'ecole des femmes
Commentaire de texte : De l'ecole des femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clothilde Oddoart • 7 Avril 2016 • Commentaire de texte • 1 368 Mots (6 Pages) • 2 409 Vues
L'école des femmes
Scène d'exposition
Introduction
L’œuvre de Molière « L’Ecole des femmes » créée au Théatre du Palais-Royal, de 1662 est la première des grandes comédies. Molière, célèbre auteur du XVII ème siècle, met en question dans cette pièce théâtrale la place de la femme dans la société de son époque.
Problématique
La mise en question de la place de la femme dans la société du XVII ème siècle
Axes
1/Les enjeux exposés de la pièce
2/Les personnages
a. Les personnages présents
b.Les personnages absents
3/ Deux thèses opposées de deux hommes
a. Deux personnages antagonistes
b. La thèse d'Arnolphe
1/Les enjeux exposés de la pièce
La question du mariage afin de réfléchir sur le sentiment amoureux et sur ses modes d'expressions
La question de l'éducation des femmes et de leur accés a la culture
La nécessité de laisser a chacun la liberté de s'instruire et d'aimer
2/Les personnages
a. Les personnages présents
Arnolphe
apparaît ici comme un personnage obsédé par le cocuage. Chrysalde le met aussi en garde contre sa tendance à la médisance, qui le destine à être une victime de choix lorsqu’il sera lui-même dans la situation de ceux qu’il aime critiquer.
Son nom renvoie au saint patron des maris trompés : Saint Ernol.
Chrysalde
est l’ami et le confident, l’homme modéré et plein de bon sens, qui donne des conseils sages. Dans le cadre de la scène d’exposition, il a pour fonction de faire parler Arnolphe et ainsi éclairer la situation.
b.Les personnages absents
Agnès
est le troisième personnage. Elle n’est pas nommée dans cette scène d’exposition. Elle apparaît dès le premier vers : « Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main ? ». Elle est désignée ensuite par la périphrase « Et celle que j’épouse » (v. 79).
L’adjectif qui la qualifie le plus souvent est « sotte », ce qui apparaît comme le résultat recherché par les théories d’Arnolphe sur l’éducation des femmes.
Le prénom Agnès évoque l’innocence, à l’image de saint Agnès, martyre à treize ans, vierge dont les cheveux s’étaient allongés pour voiler sa nudité.
Les paysans
au vers 148) : aussi simples qu’Agnès, ils sont chargés de la surveiller. On peut supposer qu’il s’agit d’Alain et de Georgette :
« ALAIN, paysan, valet d’Arnolphe.
GEORGETTE, paysanne, servante d’Arnolphe. »
Certains personnages de la liste initiale ne sont pas évoqués pour le moment :
Horace (dans la comédie italienne, Horatio est le nom habituel de l’amoureux), Enrique et Oronte.
3/ Deux thèses opposées de deux hommes
a. Deux personnages antagonistes
-Position d'un homme réaliste, personne n'est a l'abri du cocuage: Chrysalde
-Et d'un homme orgueilleux et naif : Arnolphe, il est assuré, monomaniaque du cocuage
-Nous sommes directement confronté a un espace de conflit : les thèses defendues sur le mariage sont opposées.
-Chrysalde est septique sur les valeurs du mariage, et Arnolphe est plein d'audace et de vanité, il ridiculise Chrysalde : Nous sommes dans l'ironie du discours
-Chrysalde utilise des arguments logiques « ce sont coups du hasard, dont on n'est point garant » c'est un homme qui résonne. Arnolphe quant-à-lui utilise des argument absurdes ou de mauvaise foi pour défendre sa thèse. Chrysalde incarne la morale du juste milieu, de « l’honnête homme », homme de bonne compagnie qui s’efforce de faciliter les relations sociales. Il essaie de prévenir et raisonner Arnolphe en ami. Sur le plan dramatique, il représente la norme qui permet de mesurer la folie d’Arnolphe qu’il juge d’ailleurs « malade ». Il a aussi un rôle dramaturgique important car il apporte la contradiction, la contestation et permet la relance des arguments développés par le personnage d’Arnolphe. Le dialogue progresse alors et le spectateur peut pénétrer plus avant dans les obsessions du barbon.
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