Daniel Werber
Résumé : Daniel Werber. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar corentin.coste • 8 Décembre 2019 • Résumé • 829 Mots (4 Pages) • 548 Vues
L'encyclopédie du savoir faire relatif et absolu
Daniel Werber[pic 1]
Bernard Werber : C'est un écrivain français, ancien journaliste connu pour ses livres sur les fourmis, vendus à plus de 20 millions d'exemplaires. Cet écrivain aime mélanger la sciences, les histoires , la biologie et la mythologie.
Adepte des sciences fictions, il s’intéresse aux mondes futurs, à l'extraordinaire qu'il considère comme notre quotidien.
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Mon avis : Par ces avantages et malgré ces inconvénients, ce livre a réussi à me plaire.
Effectivement, le fait que chaque histoire peut se lire dans le désordre est un avantage, on peut lire le livre quand on le souhaite, même lorsque l'on a peu de temps.
Devant chacun des extraits, on apprend de nouvelles choses, on se reconnaît dans certaines de ces phrases et ceci m'a fait accrocher à l'encyclopédie.
Malgré le nom du livre avec lequel on peut s'attendre à un livre ennuyant et compliqué, on se retrouve souvent surpris lors de la découverte de nouveaux « savoirs »
Malheureusement, je n'ai pas pu tout comprendre et j'ai souvent du me servir d'un dictionnaire ou d'internet pour m'éclaircir lors de ma lecture.
Ce livre m'a donc plu même si je ne pensais pas pouvoir accrocher à un tel livre et à de telles histoires « vraies ».
Mes extraits préférés :
« Pourquoi autant de gens sont-ils attirés par la chaleur rassurante de la défaite? Peut-être parce qu'une défaite ne peut être que le prélude à un revirement alors que la victoire tend à nous encourager à garder le même comportement. La défaite est novatrice, la victoire est conservatrice. Tous les humains sentent confusément cette vérité. Beaucoup parmi les plus intelligents sont ainsi tentés de réussir non pas la plus belle victoire mais la plus belle défaite.
Hannibal fit demi-tour devant Rome offerte.
César insista pour aller aux ides de mars.
L'armée écossaise de Jacques 1er refusa d'entrer dans Londres qu'elle avait pourtant conquise. Napoléon annonça la retraite à Waterloo alors que la bataille était probablement gagnée. Et que dire de toutes ces stars du show business qui tout à coup tombent dans l'alcool, la drogue, ou le suicide sans aucune raison logique. Ils n'arrivaient pas à supporter la gloire, ils ont donc sciemment organisé leur défaite.
Tirons leçon de ces expériences passées. Derrière beaucoup de soi-disant réussites, il n'y a qu'une volonté de se hisser au plus haut plongeoir pour bien se planter de manière spectaculaire. »
Avant de lire cet extrait, je pensais détester la défaite mais après avoir lu cette histoire, j'ai tout de même cogité et réfléchi durant plusieurs minutes. Je me suis alors rendu compte que ce que dit Werber n'est pas faux et que son explication accompagnée d'exemples est très bonne. Le fait d'avoir réfléchi et de m'être interroger en lisant cela, m’a énormément plu car d'habitude, je ne réagis pas forcément à ce que je lis.
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On a longtemps cru que c'était le spermatozoïde le plus rapide qui réussissait à féconder l'ovule. Il n'en est rien. Plusieurs centaines de spermatozoïdes parviennent en même temps autour de l'oeuf. Et ils restent là à attendre, dandinant de la flagelle. Un seul d'entre eux sera élu.
C'est donc l'ovule qui choisit le spermatozoïde gagnant parmi toute la masse de spermatozoïdes quémandeurs qui se pressent à sa porte. Selon quels critères? Les chercheurs se sont longtemps posés la question. Ils ont récemment trouvé la solution: l'ovule jette son dévolu sur "celui qui présente les caractères génétiques les plus différents des siens". Question de survie. L'ovule ignore qui sont les deux partenaires qui s'étreignent au-dessus de lui, alors il cherche tout simplement à éviter les problèmes de consanguinité. La nature veut que nos chromosomes tendent à s'enrichir de ce qui leur est différent et non de ce qui leur est similaire.
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