DM L'avare. Scène d'exposition Acte 1, scène1

Pour répondre à ses besoins, l’être humain emploie de nombreux produits de l’érosion et de la sédimentation afin de parvenir à ses fins. Inévitablement associé dans la conscience collective aux plages de nos vacances, le sable fait pourtant l’objet de convoitises bien au-delà du tourisme. Juste après l’eau, il constitue la seconde ressource minérale exploitée par l’homme. De ce fait, nous verrons dans un premier temps comment l’être humain exploite le sable, avant de comprendre les diverses conséquences que cela implique pour la population.

Tout d’abord, nous allons voir comment le sable est exploité par l’homme. Il faut savoir que c’est un produit issu de l’altération et de l’érosion des roches. C’est la matière dominante dans la constitution du béton, avec près de 47% de sable, 34% de gravier, 6% d’eau et 13% de ciment. De plus, le sable est extrait à hauteur de 15 milliards de tonne, dédié à la construction. Cette consommation ne cesse d’augmenter par la forte demande des villes qui s’élargissent et dont la population augmente. Dès lors, nous pouvons considérer le cas de Singapour, dont la superficie du territoire s’est agrandit de 22%, et qui bâtit donc des terrains artificiels. Enfin, il faut savoir que le sable est prélevé dans les cours d’eau. À titre d’exemple, nous pouvons considérer le cas du fleuve Mékong. Celui-ci traverse la Chine, le Laos, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam et, près de 50 millions de tonnes de sables y sont extraites chaque année, le plus souvent illégalement.

Maintenant, nous allons traiter des conséquences que cela implique pour la population. Tout d’abord, il faut savoir que les importations du sable augmentent fortement. Par exemple, Singapour qui est arrivé à bout de ses réserves de sables, en importe en quantités considérablement élevés pour continuer à construire ses terrains artificiels. Il y en a par exemple 5,8 tonnes qui proviennent du Vietnam. Malheureusement, il y a parfois une surexploitation et cela n’est pas sans conséquence. Par exemple, les surfaces côtières du Delta de Mékong, se dégradent à hauteur de 7 km2 par an entre 2009 et 2011, alors que seulement 2 km2 sont créés par le processus de l’accrétion. Ainsi, les surfaces côtières du delta de Mékong diminuent avec le temps. Mais ce n’est pas tout. La création de multiples barrages retient les sédiments dans les plaines en amont, délaissant ainsi toutes les zones en aval de tous sédiments. Cela se révèlent donc être une véritable catastrophe écologique pour l’environnement. Pour finir, il est bon de noter que les prises de consciences font que l’ensemble de ces phénomènes peuvent être atténués, avec par exemple le recyclage du bêton d’anciens bâtiments.

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