Cyrano de Bergerac
Fiche de lecture : Cyrano de Bergerac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LeoKaszuba • 6 Janvier 2019 • Fiche de lecture • 1 162 Mots (5 Pages) • 940 Vues
Kaszuba
Léo Français Devoir Maison
1S4
PARTIE A
Dans ce corpus, nous avons trois textes qui sont théâtral. Le premier texte est un extrait de la scène 3 de l’acte IV de Le Cid de Pierre Corneille aux XVIIème siècle (1637). Le second est un extrait de la scène 4 de l’acte I de Cyrano de Bergerac écrit par Edmond Rostant en 1897. Et le dernier texte est un extrait du début de la « scène » 16 de Art de Yasmina Reza écrit en 1994.
Ces trois textes sont des textes descriptifs et narratif. L’extrait de Art est aussi dramatique. Ces trois extraits sont des tirades, ce sont des monologues adressés au public. Dans le premier texte, nous avons Don Ferdinant, qui entouré de gentils hommes, accueille Don Rodrigue qui va lui conté sa bataille contre les Maures. Cette bataille qui bien sur aura été victorieuse. Cette œuvre appartient au registre comique mais aussi à celui du pathétique. Dans l’extrait suivant, nous trouvons Cyrano entrain de s’adresser à Vicomte de Valvert car celui-ci parle du nez quelque peut imposant de Cyrano. Et bien évidemment, ce texte fait parti du registre comique et pathétique. Puis, dans ce dernier, nous avons Yvan, qui parle de son mariage dès que Serge entre en scène. Il enchaîne sur le fait que sa fiancée, sa mère et sa belle-mère ne veulent pas figurer sur le carton d’invitation du mariage. Ce texte fait parti des registres comique, dramatique et pathétique.
Quels sont les effets produits des ces trois tirades sur les autres personnages et les spectateurs ?
Chaque personnage a sa façon de faire transmettre des émotions ou des réactions chez les autres personnages ou le public. Dans la pièce de Corneille, nous remarquons un parallélisme qui définit une opposition et un affrontement, comme la mer et la terre ou bien le jour et la nuit, « Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort […] nous vîmes trois mille en arrivant au port » (l.3/4). Ceci est une hyperbole, il exagère sur le nombre de soldats présents, il fait une description très précise du combat mais de façon très douce et rythmée, voir poétique. Il dit ce texte de cette manière pour sûrement pour calmer la souffrance. Dans le texte Cyrano de Bergerac, nous apercevons de la moquerie pure. Cyrano ramasse des insultes à la pelle car il a un nez trop imposant pour les autres personnages. Les phrases sont rythmées comme dans une chanson ou une poésie, ce qui apaise également la moquerie car sans rimes, les moqueries seraient certainement trop dures à entendre par les spectateurs. Quand le mot « hippocampéléphantocamélos » (l.23) est évoqué, la situation est très marrante car cet animal relève de l’imaginaire et rassemble trois animaux au trompe imposante. Ou bien quand le nez de Cyrano est remplacé par une cheminée (hyperbole en pensant au mot chemiNEZ). Quand Cyrano prend le ton du lyrisme, « Est-ce une conque, êtes vous un triton ? » (l.31), il compare son nez à un triton, d’où le vent du triton comparé à la respiration. Puis nous retrouvons enfin notre Yvan, mais cette fois-ci, un Yvan perdu et énervé. Il est énervé par rapport aux avis de ses proches et leur décision. Quand nous voyons le didascalies « Yvan pénètre en parlant dans la pièce » (l.2), nous sentons cette colère chez Yvan, puis cette pensée se confirme quand nous lisons le mot « dramatique » (l.3) répété deux fois par la suite pour chercher de l’aide au près des personnages présents. Mais pour les autres personnages, la colère et la tristesse d’Yvan n’est qu’un sujet secondaire pour les deux autres personnages, qui ont d’autres choses à faire que d’aider leur « ami » de la ligne 21 à la ligne 28.
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