Corpus de textes: Césaire, Senghor, Confiant.

Ce corpus est composé de trois textes. Le premier est de Aimé Césaire intitulé « Cahier d’un retour au pays natal » de 1947, le deuxième est de Léopold Sédar Senghor intitulé « Hosties noires » de 1948 et le troisième intitulé « Chimères d’en ville » de Raphaël Confiant (1985). Le thème de ce corpus étant Négritude et engagement, ces écrivains présentent dans leurs textes la négritude sous différents angles. Nous allons voir dans ces trois textes, grâce à quels procédés ces auteurs manifestent-ils la force de leur engagement ? Dans un premier temps nous allons voir que les textes sont argumentatifs et dans un second temps, l’engagement des auteurs contre la négritude.

Dans « Hosties Noires » son engagement dans le courant de la négritude dénonce dans cet ouvrage le mépris et la non-reconnaissance du sacrifice des soldats africains ayant combattus pour la France durant la guerre.

Dans « Cahier d’un retour au pays natal », cette souffrance endurée par les esclaves qui, en libérant leur sang, leur apporte la liberté, au vers 1 à 2 « retrouve dans son sang répandu le goût amer de la liberté ». Ainsi, la célébration de la négritude et de la liberté devient l’expression d’une révolte, d’une revanche sur des années de domination blanche. L’implication de Césaire dans le texte affirme ainsi son engagement. Par l’anaphore du terme « debout », montre la célébration de la liberté retrouvée. L’auteur en décrivant les esclaves comme des révoltés qui auraient pris la barre et le commandement du négrier, « debout sur le pont », « debout à la barre », « debout à la carte ». Désormais les noirs ont pris en mains leur destin, se sont libérés de l’oppression des blancs.

Dans « Chimères dans villes », Ce récit révèle un engagement contre le racisme car nous pouvons voir dans le texte que les Blanc ne donne pas aux ‘’noirs’’ le respect qu’il mérite ‘’que le Blanc ne lui baille honneur et respect’’. De plus ce texte cherche à combattre la résiliation des ‘’noirs’’ habitué au mépris des Blancs comme nous le montre la dernier phrase ’’ décidément, il n’i a personne autour de moi pour mesurer notre pesant de noirceur et pourtant il vaut plus que de l’or’’. L’adverbe décidément nous montre l’agacement de la narratrice qui est du a l’incapacité des ‘’noirs’’ a croire au changement. Une opposition est créer entre les ‘’noirs’’ et les ‘’Blancs’’ par le manque de majuscule a l’adjectif ‘’noir’’.

...