Corpus de texte Malraux, Zola, Camus
Commentaire d'oeuvre : Corpus de texte Malraux, Zola, Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anaelleonillon • 8 Avril 2017 • Commentaire d'oeuvre • 464 Mots (2 Pages) • 1 396 Vues
Montrer comment la description de la nature intervient dans les trois extraits ?
À travers ces trois extraits de roman, nous verrons comment la nature intervient dans
la description de ces scènes de meurtre. Dans un premier temps, nous étudierons le cadre dans lequel sont plongé les personnages. Puis, comment celui-ci crée un climat oppressant, annonçant le meurtre.
Ces trois extraits ont lieu dans des endroits différents et la place accordée par
l'auteur à la description de la nature variée. L'incipit in medias res de La Condition Humaine se distingue car le personnage en action est au milieu d’une nature urbaine,très peu détaillée. On comprend que la scène a lieu dans une ville grâce l’utilisation du mot “building” (l.6). L'éclairage de la scène est artificielle : “grand rectangle d'électricité pâle” (l.6). Zola et Camus place leur passage sur une barque coulait en pleine Seine et sur une plage déserte. Dans l’extrait de Thérèse Raquin, roman naturaliste, la description du lieu a une place importante, et est parsemée de détails comme des couleurs précises “d’un brun sombre taché de gris” (l.2), “blanchâtre” (l.4). Alors que les sensations physiques : “me faisait mal” (l.20), “supporter” (l.22), “douloureux” (l.32), associées au soleil sont importantes dans L’étranger. Malraux, lui, se concentre plus sur le ressenti du personnage avec l’utilisation d’un point de vue interne, d’un lexique de perception : “ ……”, de sensations : “hésitantes” (l.21), “l’angoisse” (l.1), “hébétude” (l.3). Le cadre instauré par Camus dans son premier roman L’Étranger sorti en 1942, est tendu. Dès le début, les adjectifs “enflammé” (l.6) et “bouillant” (l.10) montre bien cela, ainsi que l'importance de la chaleur, du soleil sur le personnage. Le temps y semble arrêté : “il y avait déjà deux heures que la journée n'avançait plus”. Zola, lui fait une description d’un paysage de crépuscule automnal obscur, peu rassurant : “brouillard laiteux” (l.11 à 12).
La description de la nature crée un climat oppressant dans les différents textes.
Zola, personnifie celle-ci : “Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles. La campagne, brûlée par les rayons ardents de l’été, sent la mort venir avec les premiers vents froids. Et il y a, dans les cieux, des souffles plaintifs de désespérance. La nuit descend de haut, apportant des linceuls dans son ombre.” (l.5 à 8), en faisant rapport au lexique de la mort. Cela met le lecteur dans un climat peu rassurant, annonçant la suite tragique du récit. Camus, la personnifie aussi : “Il m’a semblé que le ciel s’ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu.”
Camus décrit un paysage calme, arrêtée “Le bruit des vagues était encore plus paresseux, plus étale qu’à midi. “ qui évolue “La mer a charrié un souffle épais et ardent.”
Rapport à la religion.
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