Corpus Humaniste
Commentaire de texte : Corpus Humaniste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arnacraft • 16 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 915 Mots (4 Pages) • 2 119 Vues
Ce corpus est composé de trois textes. Le premier est un extrait de l'essai écrit par Érasme en 1529 qui s'intitule De l'éducation des enfants, le second est un extrait du chapitre du roman de Rabelais qui est Gargantua écrit en 1535. Enfin le dernier texte est de Montaigne est le chapitre vingt-six du Livre I des Essais écrit de 1580 à 1595. Dans tout ces texte le thème central est l'éducation. On se pose donc une question : « D'après les auteurs humanistes, quelles sont les caractéristiques d'un éducation idéale ? »
Dans un premier temps nous allons démontrer que les auteurs de ce corpus ont une volonté de refondé l'éducation de leur temps, dans un second temps nous dresserons les caractéristiques de cette nouvelle éducation et enfin que ces auteurs ont divers moyen de défendre leur projet.
Pour commencer nous prouverons que les auteurs de ce corpus ont une nécessité de refondé l'éducation par le billet d'une critique de l'éducation de leur temps et d'un projet humaniste fondé sur la raison.
On trouve dans les textes de Érasme et de Montaigne une critique de l'éducation. En effet chez Érasme, il critique la philosophie à la ligne 19 car ce n'est pas amusant a jouer. De plus il dénonce les « savants » à la ligne 20 qui correspond aux professeurs des élèves qui ne fait pas attention à ce que l'élève s'amuse au cours de son apprentissage. De même que chez Montaigne, à la ligne 19, il critique la façon d'apprentissage ce cette éducation : « Enfant, on ne cesse de crier à nos oreilles, comme si l'on versait dans un entonnoir, et l'on nous demande seulement de redire ce que l'on nous a dit ». Pour Montaigne il ne faut pas répéter bêtement ce que le professeur nous à dit mais de le comprendre sans forcément tout savoir.
Deuxièmement, ces texte sont un projet communs fondés sur la raison. En effet dans tout les textes l'éducation est individualisé, l'élève est seul avec son professeur ce qui permet un apprentissage plus rigoureux. Chez Érasme et Montaigne, ils utilisent la première personne du singulier : « me » à la première ligne chez Érasme et « je » à la ligne 34. Grâce à ces marques de première personne ces auteurs parlent au nom de tout les humanistes. Dans tout les textes ce projet commun est fondé sur l'éducation. En effet on relève le champ lexical de l'éducation : « connaissances, esprit, leçon, récitaient, étude, enrichir ... ) De plus, pour les humanistes l'homme ne naît pas homme, il le devient. Dans le texte de Montaigne , l'éducation à une grande valeur : « non pas pour gagner de l'argent […] pour s'enrichir ... »
Enfin dans tout les textes, l'éducation est fondée sur l'étude des lettres.
En second lieu, nous dresserons les caractéristiques de cette nouvelle éducation qui est ludique et empirique.
Dans les trois textes, l'éducation est ludique. En effet l'élève doit apprendre s'en s'ennuyer. Pour Érasme, il faut étudier des fables de poètes anciens, les apologues d'Ésope,
les poème bucolique et des comédies. A la ligne 11 et 12 on apprend que Érasme à une réel nécessite à faire apprécier l'apprentissage à l'enfant : « Le récit le fait rire ». De même que chez Rabelais, l'enfant s'amuse en apprenant : « Jeu de Paume, la balle ou à la paume, ils jouaient librement, histoire plaisantes tirée des anciennes légendes, apprendre mille petits tours et inventions nouvelles relevant de l'arithmétique. » Mais aussi chez Montaigne : « lui faisant apprécier ».
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