Commentaire sur Rien de Trop de La Fontaine
Commentaire de texte : Commentaire sur Rien de Trop de La Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aleyna-dg • 16 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 165 Mots (5 Pages) • 3 700 Vues
Commentaire sur la fable « RIEN DE TROP » de Jean de La Fontaine :
Jean de La Fontaine est un poète français de la période classique dont l’’histoire
littéraire retient essentiellement « les Fables ». Il est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry. Il a écrit plus de 124 fables dans lesquelles il met en scène la nature, les
animaux pour mieux caractériser les traits de ses contemporains. L’une d’elles se
nomme « RIEN DE TROP », elle a été publiée en 1678. Elle parle de la
surproduction et de la surconsommation des êtres vivants en général. Ainsi, nous
nous demanderons vers quelles réflexions l’auteur souhaite nous mener, et par quels
moyens ? Nous verrons dans un premier temps en quoi ce récit à travers ces riches
exemples frappe l’imagination, puis dans un second temps si cette morale pessimiste
est un constat ou une réflexion.
I- Premièrement, cette fable est un récit qui frappe l’imagination grâce à de
nombreux exemples. L’auteur emprunte pour sa fable une des formules de sagesse
qui étaient inscrites au fronton du temple de Delphes en Grèce. Ce serait des paroles
que le Dieu Apollon aurait adressées aux mortels. « Rien de Trop » signifie que tous
les excès opposés des êtres vivants se compensent mutuellement. De riches exemples
sont cités dans cette fable, notamment à partir des végétaux (vers 7 : « Le blé » et
vers 12 « L’’arbre »). Dans ce récit, un vers fait référence à la déesse romaine de la
moisson (vers 7 : « Le blé, riche présent de la blonde Cérès »). A cause de
l’augmentation de la production du blé, les terres s’affaiblissent et deviennent moins
productives (vers 8 : « Trop touffu bien souvent épuise les guérets »). Il faut donc
diminuer cette surproduction.
D’autres exemples sont cités dans ce récit, chez les animaux et les humains (vers 13 :
« Dieu permit aux moutons » ; vers 17 : « Ciel permit aux loups » et vers 20 : « Ciel
permit aux humains »). Pour réduire la surproduction de blé, des moutons sont créés
dans le but de brouter une partie du blé (vers 13 à 14 : « Pour corriger le blé, Dieu
permit aux moutons de retrancher l’excès des prodigues moissons. »). Mais ces
ovidés détruisent trop abondamment les productions de blé (vers 16 : « Gâtèrent tout,
et tout broutèrent »). Alors pour remanier le nombre de moutons, Dieu crée des loups
mais encore une fois les loups les mangent tous (vers 17 à 18 : « le Ciel permit aux
loups d’en croquer quelques-uns : ils les croquèrent tous »). Enfin pour corriger ces
bêtes, Dieu crée des humains mais eux aussi abusèrent et tuèrent tous les loups (vers
20 à 21 : « le Ciel permit aux humains de punir ces derniers : les humains
abusèrent »). Tout se fait dans l’excès pour son propre plaisir, ce qui nous amène à
l’épicurisme.
Un épicurisme est une morale sur la recherche continuelle du plaisir. Dans ce récit,
les animaux et humains font preuve d’épicurisme. Ils font une surconsommation de
leurs nourritures afin de se procurer du plaisir même si cela crée un déséquilibre dans la nature. Avec tous ces exemples, La Fontaine frappe l’imagination de ses lecteurs en
les sensibilisant sur des messages qu’il souhaite faire passer, à travers des situations,
des objets, des animaux ou des réalités.
II- Deuxièmement, le récit « Rien de Trop » est une morale pessimiste. On peut
dire aussi que cette fable est un constat et une réflexion à la fois. Pourquoi ce récit est
une morale pessimiste ?, tout simplement parce qu’à chaque fois qu’un nouvel
élément apparaît pour rééquilibrer la nature, l’élément en question devient égoïste en
faisant
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