Commentaire linéaire : les liaisons dangereuses : lettre 81

Mme de merteuil esquisse pour son interlocuteur un autoportrait de son éducation, il est mis en évidence dès la 1 ère phrase :

“mais moi” → conjonction suivie d’un pronom personnel permet de marquer une opposition au reste de la gente féminine qu’elle qualifie de “femmes inconsidérées”

Le pronom démonstratif “ces” permet aussi de mettre de la distance avec les autres femmes.

Les pronoms personnels et possessifs dans cette lettre comme “je,me ou encore mon, ma” marquent notamment la domination de la première personne du singulier.

Ensuite aux lignes 1 et 2, les 2 questions rhétoriques sont des questions qui n’attendent pas de réponses ainsi mme de Merteuil porte ici une affirmation.

Mme de Merteuil utilise ensuite un vocabulaire péjoratif afin de décrire des principes de l’éducation traditionnelle : elle est dite de “donnés au hasard” et “reçus sans examen et suivis sans habitude”.

Elle méprise donc ces femmes alors que elle ses principes sont qualifiés de

“fruit de mes profondes réflexions” → cela marque encore sa supériorité face aux autres femmes.

Elle se définit à la fin de cette partie comme une créatrice divine avec “je suis mon ouvrage”

lignes 5 à 16 : l’apprentissage de la maîtrise de soi :

On peut notamment relever que les principes d’éducation de Mme de Merteuil fait écho aux pensées des Lumières.

Mme de Merteuil applique un raisonnement quasi scientifique :

Elle commence par observer (“observer et réfléchir”, “réfléchir”) puis elle applique ce que lui ont appris ces observations : (“m’apprit encore à dissimuler”)

On peut remarquer que son éducation comporte des étapes dont la 1ere est d’observer.

L’accumulation d'antithèses aux lignes 6, 7 et 8 creusent encore plus l’écart entre Mme de Merteuil et les autres femmes. En effet les termes “silence et inaction” et observer et réfléchir” sont radicalement opposés tout comme “distraite” et “recueillais”

→ L’antithèse aux lignes 7 et 8 entre les termes étourdie et recueillait marque l’hypocrisie et les dissimulations du personnage

Ensuite deux champs lexicaux se rencontrent à partir de la ligne 9 :

→ le champ lexical de l’education (“curiosité, m’instruire, guider,étudiais”)

→ le champ lexical de la dissimulation (“cacher, dissimuler, cacher, guider à mon gré”). Ainsi, on peut remarquer que le personnage à un côté hypocrite et qu’il dissimule son savoir à la société.

La 2eme étape de son éducation est donc la dissimulation

A partir de la ligne 13, Mme de Merteuil nous informe qu’elle s’est exercée à dissimuler ses émotions. On peut lire dans cette lettre des termes comme ( )

L’antithèse entre les mots (“chagrin/joie”)marque le contraste entre ce qu’elle ressent et ce qu’elle s’exerce à faire paraître de même pour l’antithèse entre (“douleur et plaisir”).

A la ligne 18, l’hyperbole sur sa

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