Commentaire de texte les liaisons dangereuses, lettre 81
Commentaire de texte : Commentaire de texte les liaisons dangereuses, lettre 81. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lisab12 • 4 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 3 161 Mots (13 Pages) • 438 Vues
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Commentaire de texte les liaisons dangereuses, lettre 81
Les liaisons dangereuses est paru en 1782, il s’agit d’un roman épistolaire (dont l’histoire est racontée à travers des lettres). C’est l’unique roman de Choderlos de Laclos qui lui forme toute sa notoriété grâce à son scandale. Laclos était un officier, marié, ayant des enfants, sa vie était aux antipodes de son roman, il s’intéresse à la condition féminine en 1782 et en 1783 il publie un essai « Des femmes et de leur éducation ». Les liaisons dangereuses retrace les aventures d’un couple de libertin : la Marquise de Mertueil et le Vicomte de Valmont dont le plaisir consiste à corrompre de jeunes gens naïfs. La lettre 81 se situe au centre du roman, la Marquise de Merteuil répond aux avertissements que lui a prodigué le Vicomte de Valmont au début du roman, il s’agit de la plus longue lettre de la Marquise de Merteuil, elle l’utilise pour révéler les secrets de son pouvoir. Nous nous demanderons alors quel portrait la Marquise de Merteuil fait-elle d’elle même. Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps que la Marquise de Merteuil est une femme différente des autres au XVIII eme siècle et ayant eu un apprentissage unique en son genre et en suite comment avec cet apprentissage, la Marquise de Merteuil continu sa formation et acquière la maîtrise de sois et des autres grâce à la manipulation.
La Marquise de Merteuil est une femme différente des autres au XVIII eme siècle et ayant eu un appreentissage unique en son genre.
La Marquise de Merteuil est différente des femmes au XVIII eme siècle. Le vocabulaire de l’éducation « instruire », « m’apprit » est associé au vocabulaire de la dissimulation, « forcé » ligne 7, « a mon gré » ligne 9 et « volonté », « j’obtins » ligne 9. La Marquise de Merteuil critique l’éducation des femmes au XVIII eme siècle et fait son autobiographie en expliquant son ressentit : « j’étais vouée par état au silence et à l’inaction » la voix passive montre qu’elle subi, certains termes négatifs comme « silence », « inaction » ligne 2 renvoient à la condition féminine. Ces termes péjoratifs forment une antithèse avec « observer » et « réfléchir » dans la phrase « j’ai su en profiter pour observer et réfléchir » ligne 2, celle-ci montre que la Marquise de Merteuil se révèle. Le lexique des lumières est aussi présent « réfléchir », « observer ». La Marquise évoque aussi la société patriarcale qui l’entoure, on le voit avec « je recueillais avec soin ceux qu’on cherchait à me cacher. » ligne 5 ou bien le « on » qui montre que la société cherche à la maintenir dans l’ignorance. Le vocabulaire du regard avec les termes « aux yeux » ligne 8, « ce regard » ligne 9 est présent.
Le « mais » ligne 20 est un lien logique qui montre une négation restrictive, la phrase « je n’avais à moi que ma pensée » ligne 20-21 souligne la femme de tête qu’est la Marquise de Merteuil. À la ligne 21 nous pouvons voir que la Marquise de Merteuil résulte contre sa condition avec la phrase « je m’indignais » ligne 21.
En second temps, la Marquise de Merteuil a une grande facilité d’apprentissage. Au début du texte « Entrée dans le monde dans le temps où » (ligne 1) montre que la Marquise de Merteuil considère le début de sa vie en société comme une naissance. La précocité dans ce texte est un leitmotiv (quelque chose qui revient) on le voit à la ligne 11 « fille encore », elle souligne son jeune âge ; ou bien à la ligne 20 « j’étais bien jeune », et pour finir à la ligne 33 « je n’avais pas quinze ans », il s’agit d’une négation montrant cette précocité. La Marquise de Merteuil fait preuve d’un grand apprentissage tout au long de sa vie par exemple « m’a pourtant appris » ligne 30-31 utilise le vocabulaire de l’apprentissage « appris » et montre que la maîtrise de la Marquise s’est nourri. La Marquise de Merteuil est une femme de science, elle s’appuie sur l’expérience pour apprendre elle utilise la méthode autodidacte avec laquelle elle acquis sa liberté.
Deuxièmement nous allons voir comment avec cet apprentissage, la Marquise de Merteuil continu sa formation et acquière la maîtrise de sois et des autres grâce à la manipulation. Cet apprentissage est suivi d’une formation.
La Marquise de Merteuil a beaucoup apprit de ses expériences de de son travail ce qui l’a rendu orgueilleuse on peut le voir grâce au connecteur logique « c’est ainsi que » ligne 17 qui rejoint la proposition subordonnée relative « dont je vous ai vu quelquefois si étonné. » ligne 18 qui met l’accent avec l’adverbe étonné sur le rapport à Valmont et l’orgueil de la Marquise. Les verbes pronominaux « je m’étudiais » ligne 12 et « je me suis travaillée » ligne 15 renvoi à la formation de la Marquise, tout comme le lexique du travail « cherchait » ligne 15, « tâchais » ligne 11, « soin » ligne 15, « j’essayais » ligne 18 qui montre en plus le travail acharné et la détermination de la Marquise de Merteuil. Le résultat de cette formation est montré par le connecteur logique « c’est ainsi que » ligne 17. L’orgueil de la Marquise cause aussi en partit la guerre des libertins montré par le vocabulaire martial « Munie de ces premières armes » ligne 21 qui est le vocabulaire de Valmont, le deuxième libertin du roman, il s’agit d’une gradation ascendante. La Marquise possède néanmoins une grande maîtrise de sois grâce à cette formation : « moi seule » ligne 26, ainsi que de la maîtrise dans la connaissance et les expressions des auteurs avec les phrases longues. Mais sa formation n’est toujours pas finie, on le voit avec l’utilisation de la négation « je ne me trouvais encore qu’aux premiers » ligne 35.
La Marquise de Merteuil fait preuve d’une grande manipulation. Elle utilise le lexique du jeux : « joie » ligne 13, « plaisir » ligne 15, son travail est dangereux car elle finit par prendre plaisir de blesser des hommes, ce lexique souligne la dissimulation. Le vocabulaire lié au plaisir que prend la Marquise a jouer avec les sentiments des hommes est aussi présent : « je m’amusais » ligne 22 et 23 ou bien « fantaisie » ligne 25. Le lexique du jeux est opposé aux termes « chagrin » ligne 12 et « douleur » ligne 14. La Marquise de Merteuil est une grande manipulatrice car elle est capable de dissimuler tout type d’émotions. Le mot clé « puissance » ligne 17 est le résultat d’un apprentissage acharné. La plus longue phrase du texte « Munie de ces premières armes […] utile de laisser voir » ligne 21 à 27 a un rythme qui souligne une gradation ascendante mettant elle même en valeur l’accomplissant plaisir que prend la Marquise dans cette maîtrise de sa physionomie et sa pensée, par exemple avec « non contente de » ligne 22, « sûre de mes gestes » ligne 23 et 24 ou bien « dès ce moment » ligne 26. Le passage : « Je n’avais pas quinze ans […] que je voulais acquérir. » montre la confiance en sois que possède la marquise.
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