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Commentaire composé : « Lettres persanes », lettre 28, Montesquieu.

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Par   •  10 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  651 Mots (3 Pages)  •  3 739 Vues

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Français.                                                                                                            BENATAR Salomé

                 

                 Commentaire composé : « Lettres persanes », lettre 28, Montesquieu.

        Montesquieu est un auteur appartenant au XVIIème siècle ; siècle des lumières. Il est en effet considéré comme l'un des précurseurs de ce mouvement. Il a écrit « De l'esprit des lois » qui est un traité politique qui remet en cause le gouvernement auquel il est soumis. L'oeuvre littéraire que nous allons traiter ici est « Lettres persanes », un roman épistolaire publié en 1721. Ce roman est le suivi d'une conversation fictive entre deux persans en voyage à Paris, Rica et Usbek, et leur amis restés en Perse. L'extrait que nous allons étudier est la lettre 28, où Rica raconte ses expériences aux théâtres français à travers de nombreuses descriptions.

        Comment Montesquieu va-t-il, à travers le regard éloigné instauré par l'extériorité de Rica au monde parisien émettre une critique sur la société parisienne ?

        Dans un premier temps, nous allons observer la mise en place du regard éloigné et cela de part la surprise de Rica face aux pratique habituelles des français qui pour lui sont peu communes. Par la suite, nous pourrons analyser la critique des personnes des théâtres et de la société.

        On retrouve, dès la première ligne de cette lettre, une distance entre Rica et les coutumes parisiennes. En effet, il présente « une chose assez singulière, quoiqu'elle se passe tous les jours à Paris »(l.1). Cela met en avant le caractère inhabituel des mondanités pour Rica. Ses descriptions sont toujours sans grandes précisions, ou du moins au niveau des termes qui conviennent. Il va présenter la comédie en tant qu' «espèces de scènes »(l.4), le théâtre comme « une estrade » sur lequel se passe « le grand mouvement »(l.4-5) et les loges comme des « petits réduits »(l.6). De plus, l'utilisation des adverbes « ici »(l.9) et « Là » (l.13) met encore d'avantage en avant que ces lieux sont propre à la culture française et loin des mœurs de Rica.

        Rica utilise à de nombreuses reprise le terme « jouer » lorsqu'il décrit les différentes salles qu'il fréquente. Dans les loges, « des hommes et des femmes jouent ensemble des scènes muettes »(l.7), les « quelques gens dans un âge peu avancé »(l.19) « quittent le lieu de la scène, et vont jouer dans un autre. »(l.24). Il décrit même « des salles où l'on joue une comédie particulière »(l.27). Ces utilisations du verbe « jouer » ne sont pas exclusive à la description du jeu des acteurs qui sont dans un rôle toute la pièce durant. Rica emploi ce terme afin de décrire des événements du quotidien des français. Cela influe l'idée que les parisiens sont à un point basé sur les apparences qu'ils en viennent à incarner en permanence un personnage étant dans les codes de la société en toute circonstance.  

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