Commentaire Thérèse Desqueyroux

I - Une atmosphere angoissante

tout d'abord, mauriac met le ton sur l'atmosphére pesante qui régne : " le jour étouffant (l.1)", l'étroite église (l.1) ", au fracas de la lourde porte (l.6)", les invités sont comparés a un troupeau. cela opprésse le lecteur qui se met a la place de thérése : il ressent la meme chose qu'elle : il est mal à l'aise,

Puis, une comparaison intéressante est faite autour du mariage : "des noces de gamaches" cela afin de permettre au lecteur de s'imaginer le plus précisément la scène; On a vu que l'église était " étroite", pourtant, il est dit que "plus de cent métayers et domestiques avaient mangé et bu sous les chênes" cela renforce le sentiment d'oppression, comme si thérése était cernée de toute part dans une foule compacte.

Enfin l'auteur met l'accent sur la l'image qua thérése du lieu et du moment " elle percut soudain ce néant autour de quoi elle avait créé un univers de douleurs vagues et de vagues joies " içi, le lecteur comprend que si thérése a un temps désiré ce mariage, elle se rend compte que celui-çi va l'enfermé dans une "bulle" familiale oppressante dont elle ne pourra pas s'échapper.

II- Le réveil de thérése

dès le début, mauric met l'accent sur le fait que thérése n'est pas dans son état normal : " thérése se sentait perdue" , "somnambule". Le lecteur le ressentet prend pitié quand elle est comparé a "une misérable enfant qui se reveillait". Elle se rend compte maintenant que tout ce qu'elle fera aura des répercussions sur sa belle-famille "au plus épais d'une famille [...] : elle ne peut et ne pourra plus être seule

Suit ensuite une comparaison pathétique en thérése et anne : l'une est éouvanter alors que l'autre laisse apparaitre sa joie et son hilarité. Mais thérése se rend qu'un fossé va maintenant les séparer : l'une va rester fille et l'autre devenir femme " elle allaient étre séparés le soir même, et non seulement dans l'espace; à cause aussi de ce que Thérése était au moment de souffrir - ce que son corps innocent allait subir d'irrémédiable". Cette comparaison est assez pathétique : l'emploi de "innocent" et " subir d'irrémédiable" fait passer la nuit de noce pour une sorte de séance de torture qui mutilera thérése a vie. Pour accentuer le tout, mauriac conclut la comparaison avec une métaphore effroyable " anne demeurait sur la rive des étres intacts; therese allait se confondre avec le troupeau de celles qui ont servies". Cela resume l'etat d'esprit de thérése : ce mariage va la changer et l'enfermer dans une sphere qu'elle ne pourra pas quitter.

Pour conclure, mauriac insiste sur l'état de thérèse, comme si ce n'était pas elle : "Elle ne se ressemblait pas, c'était une toute autre personne". Elle parait a tous "laide, et meme affreuse" alors qu'elle était comparé "au charme même". Le lecteur voir que thérése n'est pas elle meme : " ... une disproportion infinie entre ces forces obscures de son coeur et la gentille figure barbouillé de poudre.

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