Commentaire Manon Lescaut

Commentaire composé Manon Lescaut, Abbé Prévost

Le roman d’amour est apparu dans la renaissance avec le précurseur qui est l’écrivain portugais Bernardim Ribeiro avec Mémoires d'une jeune fille triste parut il y a quatre cents ans. Manon Lescaut parut en 1731 est un roman d’amour éponyme situé dans le genre du roman mémoires. Il raconte les aventures du chevalier DesGrieux et Manon Lescaut. On se trouve dans la première du roman. DesGrieux est amoureux de Manon, il subit sa première trahison.                                                                                                                                  En quoi les sentiments de Des Grieux sont-t-ils contradictoires ?                                            Nous verrons en premier lieu un homme blessé puis un homme aveuglé par l’amour.

On se trouve dans un cadre spatio-temporel indéterminé, « un jour », « l’après-midi », « dehors ». On suppose un bâtiment « escaliers », on est dans le passé car les temps dominants sont ceux du passé. Dans cet extrait, DesGrieux est un homme blessé par la découverte inattendue qu’il va effectuer. Il ne comprend l’attente devant la porte, avec une réflexion logique, la bonne va lui avouer la trahison de Manon, ainsi, il ne comprend pas. En effet, on peut relever un champ lexical de la déception : « larmes, confus, consternation ». Cela nous donne l’impression que Des Grieux est le narrateur interne et intra diégétique. Cette trahison va déconcerté par la présence de M. de B, on voit ainsi des points de suspensions mimétiques de son attitude (fin du premier paragraphe. Aussi, il y a une métaphore décrivant les émotions de Des Grieux en effet, l’escalier (l.13) peut être associé à une descente d’émotion : un ascenseur émotionnel. Enfin, Des Grieux étant déconcerté va se poser énormément de questions ; en effet on voit une abondance du point d’interrogation au deuxième paragraphe pour savoir ce qu’elle aurait fait : « tromper, trahi ».C’est une réaction logique et rationnelle.

Cette première trahison est annonciatrice de la destinée tragique de Des Grieux, car il n’est pas lucide, il est aveuglé par son amour.

Ainsi, on connait la vérité sur Manon. Des Grieux ne connait pas M. de B : « mais pas de me faire connaitre qu’elle m’eu parlé de M. de B. En effet c’est « la petite bonne » qui va lui en informé. On ne connait pas énormément de choses : on sait que Manon a vu M. de B et ne voulait pas que Des Grieux les voient ce que dit la bonne au discours indirect. Ainsi, Des Grieux se questionne sur Manon on voit de même un champ lexical du questionnement : « sans savoir, raison, énigmes ». Mais aussi l’utilisation du conditionnel.                                                                                                                                                   Une fois avoir connu la vérité sur Manon, Des Grieux essaye d’apporter des explications à Manon, il la justifie. Il montre son amour par exemple avec une hyperbole : « je ne vis que pour elle, je l’adore » (à la fin du deuxième paragraphe) mais adouci l’acte de Manon avec une litote et une atténuation : « Manon m’eut trahi ». Cependant il ne le pense pas ce qu’il affirme : « impossible ». Mais pense complètement autre chose, en effet son amour lui fait penser que Manon lui fait une surprise : « me surprendre agréablement ». Ainsi, il se rassure ce qu’on voit aussi dans une omniprésence de « je » et de « Manon » ou « elle ». Enfin, il énumère toutes les activités qu’il a fait avec elle : « Occupations, promenade, divertissement […] »

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