Commentaire Littéraire – Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour
Commentaire de texte : Commentaire Littéraire – Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FNTC • 11 Mai 2019 • Commentaire de texte • 737 Mots (3 Pages) • 1 575 Vues
GILLARDO Clément 1S3
Commentaire Littéraire Texte C – Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour
La pièce de théâtre « On ne badine pas avec l’amour » a été écrite par Alfred de Musset qui est un poète et un dramaturge français. Cette œuvre fut publiée en 1834. « On ne badine pas avec l’amour » fait partie du genre théâtral. Les thèmes principaux de l'œuvre sont l'amour, la haine et la jalousie. Afin d’étudier se texte nous allons répondre à la question suivante : En quoi cette confrontation nous indique les différents obstacles de leur amour ? Pour cela nous évoquerons les différents obstacles qui s’opposent à leur amour avant d’analyser l’apprentissage de l’amour qu’ils en tirent.
Perdican et Camille sont amoureux depuis l’enfance comme nous l’indique le paratexte ce qui implique la présence de circonstances particulières. Ils furent séparés durant plusieurs années et connurent tous deux des éducations bien différentes. Perdican lui poursuivra ses études « tandis que Perdican poursuivait ses études. » tandis que Camille suivi une orientation plus religieuse dans un couvent « Camille a été éduquée dans un couvent. » On comprend donc que les deux personnages on connut une éducation opposée.
C’est pourquoi nous retrouvons dans cette extrait une argumentation religieuse de la part de Camille comme lorsqu’elle montre son crucifix à Perdican (ligne 2) on a donc là une indication scénique sur l’importance de la religion et quelle ne la mélange pas avec l’amour. Cette importance religieuse est retrouvée à la ligne 10 « si l’ange de l’espérance vous abandonne ». Ce rattachement religieux est omniprésent et est rappelé là encore à la ligne 11 « pensez à moi je prierai pour vous ». Pour Camille la religion serait le principal obstacle à leur amour.
Mais au-delà de cela leur amour est sans cesse questionné par Camille, on peut donc déduire que Camille sa méfie de la sincérité de Perdican de plus elle manque de confiance en elle-même comme indiqué au ligne 15 à 16 « vous voilà courbé près de moi avec des genoux qui se sont usés sur les tapis de vos maitresses, et vous n’en savez plus le nom. » La fidélité de Perdican est remise en cause, on retrouve ainsi une certaine confrontation. On peut aussi remarquer à la ligne 19 « Vous faite votre métier de jeune homme » qui pourrait s’apparenter à une critique de la société. Ces situations ont tout de même laissé un apprentissage.
Durant le dialogue entre Camille et Perdican on remarque une certaine méfiance de Camille probablement du a son éducation qu’elle a reçu dans le couvent où elle fut élevée qui limite son amour en vers Perdican. On peut le comprendre à la 2ème ligne de l’extrait « Voilà mon amant. » Le manque de confiance en elle et aussi un frein a leur amour est donc un apprentissage car celle-ci garde en elle la peur d’être trompé par son cousin d’où ses craintes à la ligne 23 « chassent leur dernier amant pour vous attirer dans leurs bras avec les baisers d’une autre sur les lèvres ».
Perdican lui a un temps de parole bien inférieur à celui de Camille il cherchait simplement à convaincre Camille en utilisant du vocabulaire appartenant au champ lexical de la séduction « amant, amour, belle » Afin de prouver sa sincérité on remarque aussi que à l’inverse de Camille, Perdican la tutoie tandis que Camille le vouvoie. De plus, durant ce dialogue il détourne ses réplique ligne 12 par exemple « Tu es une orgueilleuse ; prends garde à toi ». Les deux personnages ont donc deux personnalités bien différentes.
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