Commentaire : Les Vignes de Sainte-Colombe extrait 5

Commentaire : Les Vignes de Sainte-Colombe extrait 5

L’auteur des Vignes de Sainte-Colombe, Christian Signol est un écrivain né en 1947 dans le Quercy et reste un des écrivains moderne les plus populaires. Encore contemporain il continu de publier de nos jours. Mais son ouvrage qui nous intéresse particulièrement est Les vignes de Sainte-Colombe. Cet ouvrage présente l’histoire de Léonce et de Charlotte deux jeunes adultes enfants du décédé Charles Barthélémy, le propriétaire du Solail, le domaine viticole familial en pleine croissance. Charlotte et Léonce vont alors se disputer la direction de celui-ci tout en faisant face à diverses crises comme celle des vignerons ou encore la guerre. Cet extrait est situé à la fin du livre, on y retrouve Arthémon le fils de Léonce qui revient au Solail après 6 mois passé au front. Il redécouvre alors le monde qui était le sien, le tout guidé par Charlotte .

Cette analyse tâchera de montrer quelles leçons morales nous pouvons retenir de cet extrait.

En premier lieu c’est la façon dont la guerre a affecté Arthémon qui sera étudié, puis dans une deuxième partie sera analysé le fait que même dans le chaos, la vie continue et enfin on étudiera la place de la nature pour retrouver une sérénité perdue.

En effet Christian Signol présente dans cet extrait un Arthémon ravagé, désorienté, à cause de la guerre. C’est en présentant un état psychologique aussi dramatique que l’auteur renforce les leçons de morale que nous analyserons par la suite. Tout d’abord cet extrait met en place les effets négatif de la guerre. On retrouve notamment le champ lexical de l’épuisement moral et physique avec les vocables “épuisé, amaigri, hostile, immobile” par ces termes l’auteur retranscrit le portrait actuel de Arthémon qui n’est plus en paix avec lui même sur le plan psychologique et qui s’en retrouve même affaibli sur le plan physique.

L’extrait présente aussi un cadre temporel très développé “Un matin, un peu avant midi. “Le soir” “Lors du dîner”. En précisant ainsi chaques étapes de la récupération de Arthémon l’extrait appuis sur la lenteur de cette dernière. Il est précisé qu’il faudra quatres jours à Arthémon pour retourner dans les vignes. On peut donc constater la blessure profonde qu’il porte de la guerre.

Arthémon éprouve de plus une certaine rancoeur vis-à-vis des personnes heureuses. A la vue de deux femmes riant il dit à Charlotte “Est-ce qu’elles ont des maris à la guerre, celles-là ?”. Cette question rhétorique dont il est précisé plus loin le ton “tant il y avait d’amertume dans la voix d’Arthémon”, montre que Arthémon pensait que le bonheur avait disparu quand lui l’avait perdu. Ce sera le sujet du prochain axe de ce commentaire.

Après avoir analysé en quoi cet extrait présentait un portrait d’Arthémon attristant afin de pouvoir renforcer les arguments qui suivent, cette analyse se penchera sur comment l’auteur fait pour nous faire comprendre que le bonheur existe toujours, même quand il n’est plus présent près de nous.

Dans la deuxième partie du texte Arthémon à un dialogue avec Charlotte, juste après la question rhétorique citée plus tôt. Au cours de ce dialogue et de cet extrait en général, Charlotte défend que le bonheur ainsi que la vie ne s’est pas arrêté pendant la guerre.

Premièrement cet extrait nous montre que Arthémon a peur de perdre à nouveau le bonheur et n’ose plus y goûter, “se réhabituer à la vie qu’il avait menée, mais avec une sorte de prudence,” la conjonction de coordination ici relève la modération dans les propos de l’auteur, il ne faut pas se priver du bonheur, cependant il ne faut pas oublier qu’il peut se perdre.

Le dialogue entre Arthémon et Charlotte à un aspect hostile, notamment par la description péjorative des actions des personnages “Amertume, brusquement, le retint par le bras”. Cet aspect relativement

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