Commentaire Antigone

I/ Deux conception opposés du bonheur (l.11 à 13)

1) Le basculement du dialogue autour du mot bonheur(l.7)

-Au moment où commence l'extrait, c'est Créon qui mène le dialogue -> impératifs "marie-toi", "ferme"x2, "retiens"... = discours de persuasion, Créon à laissé de côté sa fonction royale, se positionne en oncle soucieux, qui donne des conseil à la jeune génération futur "tu verras" (l.3) "tu apprendras" (l.4) +présents de vérité général "la vie, c'est un livre"

-> but, en se présentant comme un intime d'A., la toucher et emporter son adhésion mais un renversement se produit, le mot "bonheur" fait réagir A. et basculer la scène.

La communication se rompt didascalie - A. " murmure" ne parle plus à C., mais pour elle-même + s'isole parle regard, "le regard perdu" entre en elle-même dans ses pensées, évaluations

- A l'inverse C. a un peu honte -> sentiment terre à terre (rougit) , il sais qu'il a perdu.

=> rupture/ choc des générations -> 2 visions trop différente du bonheur

2) Le bonheur selon Créon

- Vivre sa vie au jour le jour

- Aime la vie

- Vie = bonheur

* Pour C. l'essentiel est de profiter des petits bonheur de la vie, du moment présent, même modestement.

-> métaphore de la vie "eau" précieuse, le bonheur est quelque chose a économiser.

* Loin des grandes idées, du bruit, de la fureur, il faut savoir profiter des choses simples.

* Accumulation de métaphores "La vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à nos pieds"

+ répétition du présentatif "c'est qui" -> la vie heureuse= assimilation de joies quotidiennes éléments très concrets.

* Bonheur lié à la famille = domestique (mariage, enfants, maison)

* «un banc pour se reposer» = paix, sérénité = métonymie

outil = le travail, valeur du travail.

=> C., a une conception du bonheur simple, modeste et conforme, conventionnelle du bonheur (évoque le slogan «travail»,«famille», «maison».

3) La réponse d’Antigone

* Phrase interrogatives.

Série de qst° rhétorique : laisse percevoir déjà une certaine révolte

* «pauvretés» signifie compromis, voir compromissions ( accomandements peu glorieux) → c’est ce que refuse A.

* «à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui...»

→ anaphore «à qui» + assonance en i ( insistance) A. commence l’attaque, elle martèle ses paroles.

* Elle parle d’elle même à la troisième P → elle n’endosse pas ce rôle d’adulte raisonnable, qu’elle refuse («quelle femme»)

→ Elle reste la «petite» A. qui sait qu’elle ne sera jamais «femme» ( mourir avant).

CONCLUSION I/

→ L’idée du moindre compromis est incompatible avec laconcept° du bonheur d’A. Elle rejette le bonheur tel que le lui présente son oncle, c-à-d avec les compromissions de l’âge adulte. Elle se refuse à la lacheT plutôt mourir que de s’affadir.

II/ Un affrontement verbal ( l.20 à 55)

1) Antigone domine la scène

Disproportion dans les répliques :

- très longue pour A.

- très courte pour C.

A. occupe l’espace de la parole, donc l‘espace de la scène

Antigone ---------------------------→-------←----------------------------- Créon

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