Chapitre 1 type roman ado, invention
Guide pratique : Chapitre 1 type roman ado, invention. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lenaelle • 10 Mai 2016 • Guide pratique • 764 Mots (4 Pages) • 708 Vues
Dans les rues de Akihabara, je traîne seule devant ces milliers d'écrans géants qui illuminent le quartier. Je reste là, immobile, ma vie n'a aucun sens. Je survis grâce aux pommes que je vole, aux gens que je fauche et aux goûters des enfants. Les pieds endoloris, les mains abimées, le visage souillé; je marche sans relâche dans cette même rue, de ce même quartier, de cette même ville.
Depuis quand suis-je ici ?
Pourquoi la mort n'est elle pas venue me chercher ?
Rien que le fait de vivre me fait souffrir. Je voudrai que tout cela cesse enfin.
Je vois des choses, des choses qui apparemment ne sont vues pas personne d'autre que moi.
Suis-je folle au point d'en avoir des hallucinations ? Non, je ne crois pas. En faite, il me semble que j'ai toujours été comme cela.
Seule, différente, souillée... folle ?
ILS SE TROMPENT TOUS !
je suis juste... comment disent-ils déjà ?
"Maudite" !
Pourquoi suis-je vouée à ce destin macabre ?
Tout ça à cause d'un oeil, tout ça à cause de ... moi ?
Je vois les gens, leurs visages remplis de dégoût et de peur lorsque je croise leur regard.
Ce couteau qui me transperce, s'enfonce un peu plus profondément à chaque regard, chaque regard de pitié, mon coeur me tire et se déchire, saigne, pour brûler et se répandre dans ce monde fétide.
Un chat, hier, a voulu trouver refuge auprès de moi. Je n'ai cessé de lui expliquer qu'il avait été abandonné, et qu'il devait partir.
Seulement, il revenait un peu plus près à chaque fois que je le repoussais.
Je lui disais que milles souffrances l'attendaient ici, auprès de moi, dans ce monde.
Alors je l'ai sauvé, sauvé de ce monde.
Je l'ai tué.
Il reste là, allongé près de moi, plus rien ne peut lui faire peur, ou lui faire du mal, je le caresse doucement. Son poil sale entre mes doigts me rappelle ma seule peluche, mon seul ami, le seul qui ne m'ait pas abandonné. Il est là, calme, reposé, on dirait presque qu'il dort.
Je suis désolée, petit chat. Je dois t'abandonner un moment. Combien de temps ? Cela dépendra de ce qui croisera ma route.
Je suis désolée, mon ami, de devoir partir si lâchement, mais tu n'as plus besoin de moi maintenant.
Tu sais que c'est le bon jour, n'est-ce-pas ? Un jour pareil à notre rencontre, ces flocons qui tombaient autrefois, tombe encore aujourd'hui.
Ah, Kuro ... Comme j'aimerai être un flocon. Ils sont si stupides; voués à mourir, ils s'efforcent d'être majestueux jusqu'à la fin. Dommage.
Je
...