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Candide de Voltaire, discours sur l'inégalité.

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Par   •  7 Février 2017  •  Commentaire de texte  •  739 Mots (3 Pages)  •  2 316 Vues

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Discours sur l'inégalité (1755)

I. Présentation de l’œuvre

1) Le contexte : Ce texte a été publié durant le siècle des Lumière durant lequel les écrivains philosophes s'appuyaient sur la raison pour éclairer les esprits. Ils combattent ainsi l’intolérance et la torture.

2) Auteur : Jean Jacques Rousseau est un autodidacte, sensible et solitaire. Il est l'un des père spirituels de la Révolution française. Rousseau cherche à réformer l'homme par l'éducation.

3) Texte : extrait d'essai : ouvrage littéraire où l'auteur exprime directement son opinion sur un sujet libre.

Pour JJR, l'homme était heureux dans la nature et ses malheurs provient de la vie en société, il tente ici, à sa façon de nous montrer comment et pourquoi cela s'est produit.

II. Lecture analytique

Introduction : Dans son essai sur l'origine de l'inégalité, JJR tente de nous faire voyager dans le temps. Avant toute civilisation, il n'y avait pas de problème, avec l'arrivée d'une société organisée tout change et la liberté, le plaisir simple de vivre, en bref, le bonheur disparaissent.

Que cherche à nous montrer l'auteur ? Comment l'auteur parvient à faire sentir à ses lecteurs cela ?

Nous verrons successivement quelle structure du texte a choisi l'écrivain pour développer sa thèse, puis quel éloge fait-il de ce paradis perdu ; enfin nous analyserons mieux l'origine du malheur des hommes selon un des philosophes des Lumières qui a le plus inspiré les révolutionnaires de 1789.

Développement :

I. Une argumentation courte mais bien structurée

  • Une seule phrase longue et complexe : quatre propositions subordonnées introduites par la conjugaison anaphorique « tant que » précédent une proposition principale sont disposée avant le connecteur logique d'opposition « mais ». La même construction syntaxique, allégée à deux subordonnées temporelles « dés que » est reproduite ensuite : effet de parallélisme propre à marquer le lecteur par l'unité de sa logique.
  • Deux parties bien distinctes donc clairement séparées par les deux points au centre de ce texte. Ceux-ci, associées à la conjonction « mais » délimitent ainsi nettement les deux époques de l'histoire évoquées ici : une sorte de paradis naturel perdu avant, un enfer d'inégalité, de travail et d’oppression après.
  • La stratégie énonciative participe à cette argumentation. Tout les passage reste du style impersonnel « les hommes » « ils vécurent » mais évolue vers un pronom indéfini collectif (l19.l22) « ou » qui cherche à mieux interpeller le lecteur.

II. L'éloge du bonheur disparu (la liberté, l'égalité) (1ere partie)

  • Pour lui ce bonheur est liè au fait de vivre dans la nature. Un champ lexical important nous le rappelle : « cabane rustique » « habits de peaux » « plumes » « coquillages » « pierres tranchantes » « grossies instruments » « coquillages ». Ces images un peu stéréotypées nous renvoient à un monde prémitif.
  • L'emploi de mots exprimant le plaisir « jouir » « douceur » appuie également l'idée que cette liberté perdue « commerce indépendant » était bien agréable.

III. L'origine du malheur (dépendance, inégalité) (2e partie)

  • A la fin de ce passage, l'auteur utilise des mots très péjoratifs pour qualifier la nouvelle condition de l'homme « esclavage », « misère ».
  • JJR utilise également un style métaphorique pour illustrer cet envahissement des malheurs. Ce sont des images rurales qui parlent aux cœurs des hommes du XVIIIe siècle qui vivent dans un monde agricole « campagnes riantes » « sueur des hommes » « germer et croître ».
  • l'auteur blâme le monde moderne en désignant deux institutions idéologiques de celui-ci que sont la propriété et le travail salarié : le fait d'avoir pu concentrer la richesse pour certains « avoir des provisions pour deux » donc d'accumuler plus que les autres ou d'instauré une dimension légale, « la propriété », à dépendre de ces propriétaires. Ainsi pour JJR l'inégalité sociale et économique est à la source de la souffrance humaine.

Conclusion :

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