Candide, Voltaire
Commentaire d'oeuvre : Candide, Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eugene33 • 5 Mai 2020 • Commentaire d'oeuvre • 2 513 Mots (11 Pages) • 479 Vues
CANDIDE OU L’OPTIMISME
I- RÉSUMÉ ET PARCOURS GÉOGRAPHIQUE
Candide ou l’Optimisme, est un conte philosophique écrit par Voltaire en 1759, soit au XVIIIe siècle, durant le mouvement des Lumières.
Le conte commence en Westphalie (une région d’Allemagne), dans le château du baron Thunder-ten-Tronckh, où nous découvrons Candide, un jeune garçon ayant « l’esprit assez simple » et « le jugement assez droit », qui écoute une leçon de Maître Pangloss, son précepteur, qui lui enseigne la philosophie optimiste. C’est-à-dire, à toujours voir le bon côté des choses que la vie nous offre, mais aussi à se satisfaire du mal qui est présent sur terre, car selon Maître Pangloss, Dieu autorise le mal pour une bonne raison. Candide, qui est jeune et plutôt naïf au début, idolâtre son Maître et pense donc comme lui, qu’il vit dans le meilleur des mondes possible. Et c‘est sur cela, durant tout son parcours, que Candide va se poser la question, (est-ce vraiment le meilleur des mondes ?) et changer au fur et à mesure de vision.
Pangloss enseigne la métaphysico- théologo- cosmolonigologie, et il est l’oracle de la maison. (Voltaire se moque)
Candide est amoureux de Cunégonde, la fille du baron et de la baronne. Ils sont surpris en train de s’embrasser et Candide est chassé à coup de pied du château, qu’il pensait être le paradis terrestre.
Peu après son départ, dans le cabaret d’une ville voisine, Valdberghoff-trarbk-dikdorff, Candide est enrôlé de force dans l’armée bulgare, mais après une bataille d’une « boucherie héroïque » s’enfuit vers la Hollande.
Lorsqu’il arrive en Hollande, (pays dont il a entendu dire qu’il était riche), il fait l’aumône et rencontre, Jacques, un anabaptiste, qui le « prend sous ailes », le recueille, le nourrit et l’embauche dans ses manufactures.
Il retrouvera ensuite Maître Pangloss, devenu un gueux et un mendiant, qui lui explique comment il a eu la vérole et lui apprend que le château du baron a été détruit, que Cunégonde, son père le baron, sa mère la baronne et son frère sont morts, ainsi que Paquette, la servante de la baronne. Tous ont été tués par des soldat Bulgares.
Candide, Pangloss et Jacques embarquent pour le Portugal, mais lorsqu’ils arrivent vers Lisbonne, leur vaisseau coule à cause du tremblement de terre et Jacques est noyé alors qu’il essayait de sauver un marin.
Arrivés à Lisbonne, Candide et Pangloss sont soignés et nourris, et parlent du péché originel avec un Inquisiteur. Un auto- da- fé a lieu, durant lequel Pangloss et d’autres « mauvais religieux » sont condamnés pour éviter un autre tremblement de terre. Pangloss est donc pendu, et Candide fustigé.
Après cela, Candide est recueilli par la Vieille, qui le soigne, le loge, lui donne à manger et à boire, et le conduira après qu’il soit guéri, dans la maison de Mlle Cunégonde, qui n’était en fait pas morte.
Cunégonde lui raconte son histoire et ses nombreux malheurs.
Candide tue Don Isaacar et le grand Inquisiteur, qui venaient profiter de Cunégonde.
Suite à leur mort, Candide, Cunégonde et la Vieille fuient vers Cadix pour pendre un navire en direction de l’Amérique, où les deux amoureux espèrent pouvoir se marier et trouver un monde meilleur.
Pendant la traversée, la Vieille raconte son histoire. Elle est la fille du Pape Urbain X et de la princesse de Palestine.
En arrivant à Buenos Aires, ils font la rencontre du gouverneur, qui tombe amoureux de Cunégonde et veut l’épouser.
Candide doit fuir car l’armée est à ses trousses pour avoir tué le grand Inquisiteur. Il se réfugie, sur les conseils de son valet Cacambo, chez les Jésuites. Il y retrouve le frère de Cunégonde, qui est devenu commandant et qui lui raconte son histoire.
Ils se disputent, car Candide lui avoue qu’il veut épouser Cunégonde, l’autre refuse, et dans la bagarre, Candide le tue. Il fuit avec Cacambo vers le Nord pour arriver dans un pays totalement coupé du monde : l’Eldorado, un pays extrêmement riche et utopique.
Malgré toute la beauté, la tranquilité et la joie de ce pays, ils repartent, toujours en quête de Cunégonde. Ils quittent l’Eldorado extrêmement riches, chargés de pierres précieuses et d’or.
En Guyane, Candide envoie Cacambo chercher Cunégonde et la Vieille et les amener toutes deux à Venise où il les attendra. Il fait la rencontre de Martin, qu’il engage pour le distraire durant son voyage jusqu’à Venise.
Ils arrivent sur les côtes de France, passent à Bordeaux, puis vont à Paris, où Candide par sa bêtise et sa crédulité commence à perdre une partie de son trésor.
Suite à cela, Martin et Candide se rendent à Londres.
Ils partent pour Venise, et là-bas ils vont retrouver Paquette, ainsi que le moine Giroflée qui leur racontent leur histoire.
Après avoir rendu visite à Pococuranté, sénateur désabusé et incapable d’apprécier quoi que ce soit, Candide va finalement retrouver Cacambo, presque sans l’argent confié par Candide et sans Cunégonde.
Ils montent à bord d’une galère pour Constantinople pour la retrouver, et y croisent Pangloss et le frère de Cunégonde qui malgré les annonces de leurs morts sont parfaitement en vie.
Enfin après avoir accosté, Candide retrouve Cunégonde et la Vieille, toutes deux esclaves. Après les avoir rachetés, il envoie le frère de Cunégonde à Rome car celui-ci s’oppose toujours à son union avec sa sœur. Il peut ainsi, bien que Cunégonde soit devenue très laide, se marier avec elle.
Il achète une métairie, où finalement tout le monde trouve son bonheur.
II- ANALYSE DU CARACTÈRE DES PERSONNAGES
Candide : Candide est un personnage éponyme, c’est-à-dire qu’il donne son nom au livre.
C’est le personnage principal de ce conte et on le suit tous au long du récit, dans ses aventures, ses choix, ses joies, ses malheurs etc…
Voltaire ne décrit pas Candide physiquement, on sait seulement que c’est un jeune garçon d’1 m 80 (c’est ce qui lui vaut sa place dans l’armée Bulgare). Nous savons en revanche qu’il « avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple, c’est, je crois, pour cette raison qu’on
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