Candide, Voltaire
Commentaire d'oeuvre : Candide, Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar manelle210 • 23 Mars 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 017 Mots (5 Pages) • 505 Vues
En Westphalie, dans le château du baron de Thunder-ten-tronckh, le jeune Candide mène une vie heureuse auprès de son maître Pangloss. Celui-ci lui enseigne, suivant la doctrine optimiste du philosophe Leibniz, que « tout va bien dans le meilleur des mondes ». Fasciné par la pensée optimiste de son maître et par la puissance du baron, Candide est en outre séduit par Cunégonde, la fille de ce dernier. Le baron, découvrant que Candide lui a donné un baiser, chasse le jeune homme du château.
Devenu un pauvre vagabond désespéré, Candide doit affronter une tempête de neige avant de se retrouver enrôlé malgré lui dans l’armée des Bulgares. Pris pour un déserteur après une promenade interdite, il est rattrapé et puni au point de frôler la mort. Sauvé suite à une faveur accordée par le roi des Bulgares, il se fait soigner par un grand chirurgien avant d’affronter la réalité de la guerre et ses horreurs lors d’une bataille opposant Bulgares et Abares. Désertant pour de bon l’armée des Bulgares, Candide fuit en Hollande. Là, il croise un prédicateur huguenot intolérant qui prêche la charité mais refuse de l’aider, puis il rencontre Jacques, un anabaptiste qui lui procure nourriture et argent. Candide retrouve ensuite par hasard son maître Pangloss, complètement défiguré par la vérole.
Candide, dont le titre complet est Candide ou l'optimiste, est un conte philosophique écrit de Voltaire paru en 1759. Le livre est présenté comme étant une traduction d'une œuvre allemande d'un certain Docteur Raplh, Voltaire voulant ainsi éviter la censure. Le ton général de l’œuvre est souvent ironique, se moquant et dénonçant tout à tour la noblesse, l'église et la philosophie optimiste de Leibniz.
Le contexte historique de l’œuvre a son importance : deux grandes catastrophes viennent de se produire, le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 et la guerre de Sept Ans, dont les atrocités ont marqué Voltaire qui ne peut plus croire en la providence divine et la nature fondamentalement bonne du monde. L'auteur est en opposition avec la pensée du philosophe Leibniz, pour qui le monde, étant créé par un Dieu parfait, ne peut que s'approcher de cette perfection. Le mal et la souffrance sont donc des phénomènes mineurs en comparaison du bien infini de la création divine. Cette pensée, appelée l'optimisme leibnizien, veut que chaque chose arrive en raison d'une cause nécessaire. Voltaire reproche à ces idées de pousser l'homme au fatalisme et, en réaction à cet optimisme qu'il juge idiot, préfère promouvoir une vision pragmatique du monde et de l'homme. Il a foi en la nature de l'homme qu'il juge seul capable, par ses efforts, d'améliorer le monde et la condition humaine.
Le conte est divisé en 30 chapitres qui racontent l'histoire de Candide, le héros, et ses mésaventures à travers le monde. Toutes les péripéties sont autant de prétextes pour l'auteur à exposer sa pensée et à faire la critique de ce qu'il juge nuisible à l'homme.
Candide : c'est le héros du conte. Présenté comme « l'esprit le plus simple », ce jeune homme naïf et pur n'a de cesse de s'interroger sur le monde et les événements qu'il subit. Son nom même traduit son caractère, et si l'auteur ne le décrit pas physiquement,
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