Biographies courtes de Paul Eluard, Pierre de Ronsard et Victor Hugo

Paul Eluard: (1895-1952)

S’intéressant dans un premier temps au mouvement Dada, Paul Eluard parvient à trouver dans le surréalisme la libération du langage qu’il recherche. Ses premiers recueils célèbrent son amour pour son épouse Gala (Capital de la douleur, 1926 ; L’amour, la poésie (à vérifier), 1929). Les années 1930 marquent son engagement politique de plus en plus sensible. Sa poésie approche, dans une simplicité apparente, le mystère et la magie du réel. Durant la Seconde Guerre mondiale, il s’affirme comme poète engagé et rassemble les textes de nombreux poètes résistants sous le titre L’Honneur des poètes (1943). Son dernier recueil, Le Phoenix (1951), marque le retour au lyrisme amoureux.

Pierre de Ronsard:

Né en septembre 1524 et mort à 61 ans en décembre 1585, Pierre de Ronsard est l’un des poètes français les importants du XVIème siècle. Il fondera dès 1549 avec ses amis Baïf et Du Bellay : la Pléiade (ou Brigade, comme elle s’appelait à ses débuts). Les dernières années du poète furent marquées par la perte de nombre de ses amis et son état de santé s’aggrava. Malgré la maladie, ses créations littéraires restèrent toujours d’aussi bonne qualité et quelques-uns de ses derniers écrits sont parmi les meilleurs.

Victor Hugo: (1802-1885)

Chef de file du mouvement romantique, Victor Hugo est un auteur de poèmes lyriques (« Les Rayons et les ombres », 1840 ; « Les Contemplations », 1856) qui sait aussi mettre la poésie au service de son engagement politique (« Les Châtiments » ; 1853). Dramaturge (« Hermani » ; 1830), il contribue à renouveler le théâtre en fixant les principes du drame romantique dans la Préface du Cromwell en 1827. Romancier inclassable, il écrit neuf romans parmi lesquels on compte Les Misérables (1862) et Quatre-vingt-treize (1874). Son engagement politique n’est pas négligeable. Démocrate puis député pendant la IIème République, il désapprouve la prise de pouvoir personnel de Louis-Napoléon Bonaparte. Il passe ainsi l’essentiel de sa vie en exil avant un retour triomphal en 1870 et une élection en tant que sénateur.

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