Biographie d'Emile Verhaeren

Présentation de l’auteur :

Emile Verhaeren, né le 21 mai 1855 dans la province d’Anvers en Belgique, il est flamand mais s’exprime en français. C’est un poète, écrivain et dramaturge se rapprochant du symbolisme, dans ses poèmes il pratique le vers libre avec musicalité (lyrisme).

Durant son enfance le poète est un élève moyen, il s’oriente vers une carrière juridique et obtient un diplôme de docteur en droit. Par la suite il fréquente des écrivains et des artistes lors de réunion de groupes dans des salons, ceci l’influence dans son choix de renoncer à sa carrière juridique pour se consacrer pleinement à l’écriture. Autant féru de peinture que d’écriture il fait ses débuts en tant que critique d’art et collabore avec Max Waller, fondateur de la revue « la jeune Belgique ». En 1883 il publie son premier recueil de poèmes « Les Flamandes » inspiré par la peinture flamande et le naturalisme.

L’auteur est un grand voyageur : il est invité à donner des conférences un peu partout en Europe, il voyage donc en Angleterre, en Allemagne, en Espagne, en Italie…Mais aussi en France, notamment a Paris ou il fréquenta les écrivains Paul Bourget et François Coppée et le poète et critique d’art : Stéphane Mallarmé.

En 1888 le poète est frappé par une grosse crise de neurasthénie, qui le plonge dans l’anxiété et la fatigue, il perd la joie de vivre et déprime. Son écriture reflètent alors ses problèmes de santé : appelée la « trilogie noire » elle regroupe les œuvres suivantes: « les soirs », « les débâcles », « les flambeaux noirs ».

De plus ses parents décèdent, mais lui laissent un héritage qui lui permettra de vivre une vie d’homme de lettres indépendant.

En 1891 il se marie avec Marthe Massin une femme peintre et musicienne à qui il déclarera l’amour qu’il lui porte dans les œuvres suivantes : « Les Heures claires » (1896), « Les Heures d'après-midi » (1905) et « Les Heures du soir » (1911).

Mais Emile Verhaeren n’est pas que poète car en 1898, il publie sa première œuvre théâtrale : « Les Aubes »

Un drame lyrique qui l’année même de sa parution fut traduite en anglais par le poète et traducteur britannique Arthur Symons.

En 1899, le poète s’installe à Paris avec son épouse et en 1902 il reçoit le grand prix quinquennal de la poésie française de la part du gouvernement belge.

C’est en 1914 lors de l’invasion Allemande en Belgique que le poète écrit « La Belgique sanglante » texte paru dans « la nouvelle revue Française », le poète est affecté lorsque son ancienne université de droit est incendiée. Sa conscience sociale étant très proche de l’anarchisme, il exprime une grande protestation et tristesse à l’égard de cette guerre notamment dans le recueil « les Ailes rouges de la guerre ».

Et c’est lors d’une conférence tenue à Rouen, le 27 novembre 1916 que le poète décède écrasé par un train.

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