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Bel Ami

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Par   •  5 Janvier 2019  •  Dissertation  •  710 Mots (3 Pages)  •  1 605 Vues

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‘’Bel-Ami’’

I/ L’ascension sociale de Georges Duroy

  1. La société à la fin du XIXème siècle, le monde parisien

  1. De Georges Duroy à Bel-Ami
  1. Bel-Ami manipule les femmes pour servir ses intérêts
  1. La société à la fin du XIXème siècle, le monde parisien

Dans Bel-Ami, Guy de Maupassant, donne une vision très hiérarchisée de la société parisienne de la fin du XIXème siècle notamment du monde des boulevards.

Le monde des boulevards apparaît comme un endroit où il faut voir et être vu pour avoir sa place.

Georges Duroy est tout de suite attiré par les boulevards, on peut le voir dans cet extrait : ‘’Plus deux blocs sur le boulevard. C’était là sa grande dépense et son grand plaisir des nuits’’ (page 15). Nous avons un autre aperçu à la page 17 : ‘’ Il tourna vers La Madeleine et suivit le flot de foule (…) la belle eau claire’’.

Maupassant nous donne aussi une vision très négative de la société parisienne de l’époque, selon lui, cette société était corrompue par l’argent et le pouvoir, elle n’accorde plus d’importance à la culture, mais seulement à la malice et à l’arrivisme.

Dans cette société, il y’a un manque cruel de solidarité, l’égoïsme l’emporte sur tout. Le meilleur exemple est évidemment Duroy qui, tout au long de son ascension ne se souciera guère des autres, mais réfléchira qu’en termes d’argent, de profit, de pouvoir et de réussite.

Duroy surgit dans le récit comme s’il entrait sur scène et, durant son parcours, montre qu’il est bon comédien. Un simple habit noir le transforme au point que lui-même ne peut guère se reconnaitre dans l’image renvoyée par le miroir. Il accroche le regard des hommes et des femmes, il sait parfaitement mentir (auprès des dames, dans ses articles), et possède donc toutes les qualités dans un monde où seul comptent les apparences. En effet selon cette sentence de Forestier : ‘’ Il vaudrait mieux n’avoir pas de lit que pas d’habit’’ (p.47).

Ce dernier fait d’ailleurs découvrir à Duroy le peuple de Paris en un lieu symbolique : le théâtre des Folies-Bergères. Dans ce monde, l’excellence ne revient pas à celui qui est honnête, vertueux ou compétent (Duroy reste jusqu’au bout un piètre rédacteur), mais à celui qui a l’art de le faire accroire. Tout n’est qu’une question de paraître : il faut se montrer en voiture au bois de Boulogne, dans les salons huppés, aux événements mondains comme la fête organisée par Rival. Un des passages les plus révélateurs de cette théâtralité se trouve au chapitre III de la première partie, quand Duroy arrive pour la première fois dans les locaux de La Vie française. L’escalier monumental, la salle d’attente, l’air sérieux des garçons de bureau composent une « mise en scène […] parfaite pour en imposer aux visiteurs » (p. 88). Passant dans la salle de rédaction, Duroy découvre l’envers du décor : les journalistes jouent au bilboquet, la conférence de rédaction consiste en « une partie d’écarté » (p. 90).

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