Au lecteur

Lecture analytique N°2 :

Introduction :

       Charles Baudelaire (1821-1867) est considéré avec les Fleurs du Mal comme le précurseur de la poésie moderne.  Le temps est l’une des plus obsédante composante du spleen Baudelerien. Il s’agit d’un sentiment profond de grande tristesse, omniprésente, étouffant, le spleen se révèle douloureuse à chaque étapes de la vie en y imposant un bilan désastreux.

Le poème « l’horloge » est l e 85ème de la section « Spleen et Idéal », il clôt la série consacré au temps. Il marque l’aboutissement d’un parcours qui sanctionne  l’échec de l’idéal et la victime du spleen. « L’horloge » reflète enfin l’état d’esprit de Baudelaire en 1861, ce dernier ne voit  aucune issue or mis la mort et envisage le suicide.

Nous pouvons nous posez la question : En quoi la nostalgie du temps entraîne-elle une réflexion de celle-ci ?

Nous aborderons dans un premier temps la représentation dramatique du temps. Ensuite nous étudierons la philosophie du temps.

Lire le texte

I. Une représentation dramatique du temps

    a. la fuite du temps (1/2)

    b. une composition  subtile (3/4)

1. le poète développe tout un champs lexical de l’horlogerie en parlant de « cadran », « l’horloge » ou encore « clepsydre », il crée lui même son univers du temps.

2. le vocabulaire est axé sur le temps de tel manière que le poème commence par le mot « horloge », la diamatisation résulte du compte à rebours de celle-ci.
3. la composition du poème en 6 strophe  de 4 alexandrin ou 6x4= 24, soit la même division qu’une horloge. C’est un quatrain à 4 vers autant qu’un cadran.

4. les rimes du poème sont établie de manière à faire l’alternance gauche et droite tel un balancier.

Transition :

      Le temps se métaphore de tel manière à ne laisser aucune issue à l’homme et lui laissant du temps à la réflexion.

II. La portée philosophique du temps

      a. un combat envers le temps (1/4)

       b. la condition humaine tel une allégorie (2/3)

1. le temps est puissant à tel point qu’il est considéré tel un dieu « dieu sinistre ».

2. les  attributs « le doigt [qui] nous menace » et « la loi » lui donne de la puissance.

3. les 2 images « doigt » et « vibrantes douleurs » désigne les aiguilles d’une horloge.

4. « les vibrantes douleurs » des aiguilles sont d’abord des flèches qui « se planterons bientôt comme dans une cible ». cela rend le poème plus sensible.

Conclusion :

     Ce poème nous permet à nous lecteur de percer l’origine du spleen à travers l’angoisse de Baudelaire vis-à-vis du temps. Le temps est un facteur de destruction ce qui donne une porté philosophique et universelle au poème. L’horloge ne s’adresse pas seulement au poète mais à tout les hommes.

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