Atala, Châteaubriand
Dissertation : Atala, Châteaubriand. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chris hanna • 22 Février 2018 • Dissertation • 673 Mots (3 Pages) • 1 529 Vues
François-René de Châteaubriant a publié plusieurs grande oeuvre littéraire, dont un de ses plus grand succès : Atala. Ce récit romantique écrit en 1801 met en lumière plusieurs thèmes qui sont propres au courant littéraire du romantisme comme la nature et la religion. D’ailleurs, ces deux thèmes s’opposent dans cette oeuvre. La nature oppose les deux rives du Meschacebé, alors que la religion s’oppose entre deux visions contradictoires, celle de Chactas er celle du père Aubry.
D’une part, les deux rives du Mississippi présentent le contraste le plus considérable. D'un côté, le bord occidental est décrit par une courte description d'une nature discrète : « [...] des savanes se déroulent à perte de vue; leurs flots de verdure, en s'éloignant, semblent monter dans l'azur du ciel où ils s'évanouissent. On voit dans ces prairies sans bornes errer à l'aventure des troupeaux de trois ou quatre mille buffles.» Par les verbes «s'éloignent» et «s'évanouissent», entre autres, Chateaubriand utilise la personnification de la nature. Cette figure de style donne un style très poétique et assez soutenu ce qui indique un certain lyrisme, autre caractéristique du romantisme français. Cette rive représente le silence, le repos dans les savanes infinies, la paix et le calme. Du côté opposé, la rive est décrite avec un vaste champ lexical d'effervescence naturelle et d'harmonie contenant «cours d'eaux, rochers, montagnes, vallées, arbres de toutes le formes, de toutes les couleurs, de tous les parfums, vignes sauvages, érable, tulipier, multitude d'animaux, coups de bec, froissement d'animaux, bruissements d'ondes». Par sa richesse et son amplitude, la description est une image fondamentale qui, du point de vue thématique, est appelée à remplir une fonction capitale. Elle fonctionne essentiellement comme une métaphore mettant en rapport un ici et un ailleurs. Cette rive représente le mouvement, le murmure, tout le contraire de la rive opposé. L’analyse des paysages souligne a quel point ils sont divergents. Le contraste entre ces deux descriptions font ressortir les différences entre les paysages.
Une deuxième opposition présente dans cette oeuvre est dans les visions distinctes de la religion entre Chactas et le père Aubry. Chactas étant à la base un païen, avait une vision païenne alors qu'Aubry, représentant du Sauveur, avait une vision chrétienne. Lors du rite chrétien présenté dans l'ceuvre en l'honneur de la mort d'Atala, Chactas était émerveillé. Il avait une perception complètement différente de celle d'Aubry. Le lexique utilisé par celui-ci, un païen, est : «un lieu secret, une urne d'or couverte d'un voile de soie, la grotte parut soudain illuminée, des mots mystérieux ». Les périphrases utilisées par Chactas montrent ses croyances en un être surnaturel, il semble avoir des croyances ayant une tournure magique et merveilleuse. Au contraire, le lexique utilisé par Aubry, un sacré chrétien, inclut : « le prêtre, les paroles des anges, tabernacle, Dieu, le calice, une hostie, le pain mystique, une huile consacrée». Cet amalgame de vocabulaire, ce brouillage de lexique oppose la connaissance du christianisme d'Aubry à l'ignorance de Chactas. Le païen qu'était alors Chactas ne fait pas la différence entre magie et religion. Par contre, le chrétien qu'il est devenu et qui raconte à René sait faire la distinction. L'auteur voulait aussi montrer la beauté et la grandeur des cérémonies chrétiennes. qui frappent l'imagination et le coeur ainsi que l'amour provoque une conversion au christianisme.
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