Article Philosophe

Dumarsais, Encyclopédie - « Philosophe »

Il s'agit d'un texte appartenant au genre de l'argumentation direct.

• THESE :

Mettre en évidence ce que sont les vrais philosophes.

• ARGUMENTS ET ANALYSE :

L'image du vrai philosophe est valorisé par rapport au faux philosophe et aux hommes ordinaires.

Le vrai philosophe → c'est une image à suivre, un modèle. Ce sont des hommes qui utilise leur esprit ( dans la recherche, la rigueur de la réflexion) pour comprendre les choses que les hommes ne comprennent pas. On est plongé dans la réalité.

Les caractères sont mis en évidence par analogie (= affinité)

Il y a une récurrence de 11 fois du mot « philosophe », et plus on le répète, plus on donne d'information, de précisions sur le sens de ce terme.

§1 → (l.1-2) « Il n'y a rien qui coûte moins à acquérir aujourd'hui que le nom de philosophe » : attaque envers ceux qui s'attribue le nom de philosophe → il est facile de s'attribuer ce nom.

     → (l.2-4) « une vie obscure et retirée, quelques dehors de sagesse, avec un peu de lecture » : ceux qui se disent philosophe donnent une apparence de sagesse (être raisonnable), se donnent un air de modestie, et de personne cultivé.

           →  Ermite modeste : « vie obscure et retirée » + une apparence de sagesse : « quelques dehors de sagesse » + faire semblant d'être cultivé : « un peu de lecture ».

       Ils sont accompagné d'adverbes restrictifs « quelques » ; « un peu ».

       Il suffit qu'une personne possède tous ces critères pour donner une impression qui ne le définit pas.

     → (l.4-5) « suffisent pour attirer ce nom à des personnes qui s'en honorent sans le mériter » : jeux des apparences → pour ces personnes il s'agit juste d'un nom qu'ils s’approprient sans avoir les capacités qui vont avec.

§2 → (l.6) « D'autres en qui la liberté de penser tient lieu de raisonnement » : facile de se révolter mais forcément de réfléchir, de tenir un raisonnement.

     → (l.7) « se regardent »:autosatisfaction

     → (l.8) « ont osé renverser » ; (l.9) « ils ont brisé » ; (l.10) « s'être défaits » : ces verbes au passé mettent en évidence la fierté des faux philosophe à se rebeller → la libération violente, déchaînée, forcée.

     → (l.10) « fiers » : ils se disent philosophe car ils ce sont libéré de quelque chose qui leur était pesant.

     → (l.11) « ils regardent avec mépris les autres comme des âmes faibles, […] joug de la superstition » : le faux philosophe s'estime supérieur (possède un ego surdimensionné) car ils se sont libéré « des âmes faibles, des génies serviles, des esprits pusillanimes ». Ils ont un regard dédaigneux sur les autres hommes : « se laissent effrayer par les conséquences où conduit l'irréligion », ils ont une mépris envers ceux qui n'ose pas se révolter : « n'osant sortir un instant du cercle des vérités établies » → Ce faux philosophe reproche aux autres d'avoir peur.

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