Aragon Incipit Aurélien
Commentaire de texte : Aragon Incipit Aurélien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar realizee • 25 Juin 2015 • Commentaire de texte • 450 Mots (2 Pages) • 5 079 Vues
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Aragon incipit d’Aurélien 1944
- Le récit rétrospectif d’une rencontre décevante
- Un récit rétrospectif avec un seul point de vue, celui d’Aurélien, à la 3ème personne
Alternance DD, DIL, même une phrase à la 1ère personne. Monologue intérieur avec ellipses, présent. Absence du personnage féminin
- Informations sur le personnage masculin : son passé (guerre de 14-18), sa culture littéraire et historique, ses idées sur les étoffes, sa tendance à rêver marquée par les points de suspension
- Rencontre sous le signe de la négation : déplut 2, n’aima pas 2, n’aurait pas choisie 3, mal augurer 4, n’aurait pas pu dire7, mal regardée 7, même pas un beau vers 14, ne s’expliquait pas 18
- Superposition de deux portraits antithétiques
- La Bérénice rencontrée : « franchement laide », manque de goût pour le choix des étoffes, cheveux « mal tenus », « petite, pâle » : approximations, incertitude dans le portrait 7, 9. Portrait dévalorisant, inhabituel dans un récit de rencontre où la beauté est soulignée.
- La Bérénice de la tragédie: stéréotype de la femme orientale, belle, brune, parée 20-22
- L’inadéquation entre les deux femmes et l’obligation selon lui de ressembler à une princesse quand on en porte le nom 4-5, d’où l’impression d’ « irritation » 8, 11 traduite par un langage familier récurrent : « scie », « en veux-tu en voilà », « moricaude », « chichis » 20-22
- Progression du texte : de l’association d’idées à l’obsession
- Magie des noms propres : une dizaine en tout. « Bérénice » fait penser à « Racine », d’où le vers sur « Césarée », d’où la seconde « Bérénice », scansion du texte par le vers de Racine et le nom « Césarée ». Orient, Jeanne, Marie, Antioche, Beyrouth
- Thème de l’obsession : « hanté » 13, « obsédé », « obsédait » 15, « revenait et revenait » 17, vers cité et répété
- Idéalisation de la femme par son prénom (/ banalité de Jeanne ou Marie), le personnage tombe amoureux d’un prénom
Concl : une rencontre qui est l’inverse d’un coup de foudre, presque une anti-rencontre, le regard compte très peu, manque de souvenirs visuels, mais « la première fois » 1, « ce jour-là » 6, supposent d’autres rencontres de la même femme par la suite. Ce qui domine, c’est la dissonance entre le prénom et la personne qui le porte, l’impression que la beauté est seulement dans le prénom porté.
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