Analyse linéaire extrait des Essais de Montaigne
Commentaire de texte : Analyse linéaire extrait des Essais de Montaigne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yasmine211112 • 23 Juin 2022 • Commentaire de texte • 881 Mots (4 Pages) • 1 088 Vues
Essais Montaigne
Le 16ème siècle est d’un point de vu éducatif, un siècle de transition. En effet, à ce siècle l’éducation médiévale dite scolastique est encore très présente. Or, les humanistes d’opposent à cette dernière trop basée sur la mémoire et l’apprentissage de sciences abstraites. Michel Eyquem de Montaigne qui est un philosophe, humaniste et moraliste français de la Renaissance, ainsi qu'un écrivain érudit propose dans ses essais nommés De l’institution des enfants ( rédigés de 1572 jusqu’à sa mort) un enseignement humaniste dont les principes sont novateurs . Ces essais sont adressés à son amie Mme Fox qui attend un enfant. Dans le livre I, chapitre 26, Montaigne évoque la philosophie, qui selon lui est nécessaire à l’éducation des enfants. Nous nous demanderons comment Montaigne nous démontre l’importance de la philosophie dans l’éducation des enfants. Nous nous consacrerons tout d’abord au premier paragraphe : des lignes 1à 7, texte argumentatif dans lesquels la philosophie est présentée comme une discipline plaisante et accessible aux enfants, puis aux 8 lignes à 34 dans lesquels à travers un texte narratif puis un dialogue entre Démétrius et des philosophes la philosophie est présentée comme apaisante et pragmatique.
« on » l.1 | Pronom | Montaigne ne s’inclut pas dedans, il s‘apprête à défendre sa thèse en dénonçant la vision de la philosophie chez les autres. |
« grand » l.1 | Adjectif | Renforce le tort que font ceux qui s’opposent à sa thèse. |
« lui faire un visage renfrognée, sourcilleux et terrible » l2 | Rythme ternaire + gradation+ personnification | Avec ces adjectifs à connotation de plus en plus négative, Montaigne montre la diabolisation de la philosophie qui est pourtant selon-lui accessible aux enfants. Il dénonce portrait hideux fait d’elle et qui la rend difficile. |
« Qui donc lui a mis ce masque d’un visage blême et hideux ? » (l. 3) | Phrase interrogative + champ lexical laideur | Cette question montre l’indignation de Montaigne, et donne vie au texte. Montaigne accentue sur ce champ lexical pour démontrer par la suite que la réalité est tout autre, cette description n’est que l’apparence mais l’essence est tout autre. |
«plus gai » , « plus allègre », « plus enjoué » , « folâtre » l.4 | Enumération + répétition anaphorique du COMPARATIF DE SUPÉRIORITÉ | La philo. N’est pas décrite comme qqch de sérieux mais tout le contraire ce qui la rend accessible aux enfants, cela est accentué avec le comparatif de supériorité. On marque l’antithèse avec le champ lexical précédant. Méthode d’argumentation, Montaigne nous prouve sa thèse. |
«elle ne prêche que la fête et le bon temps » (l.5) | Champ lexical de la joie +présent | Le présent de vérité générale montre que ce texte est argumentatif, Montaigne continue à surenchérir avec des adj . mélioratif = portrait élogieux. |
« un mine triste et abattue voilà ce qui montre que ce n’est pas là qu’elle habite » (l.6) | personnification | Montaigne utilise des images pour illustrer ses propos pour que le lecteur soit convaincu et rendre le texte plus vivant. |
« Démetrius » (l.7) | Nom propre d’un Grammairien Grec | Référence à la culture grecque = humanisme (courant intellectuel qui s’inspire des cultures grecque-romaines et qui prône une nouvelle conception de l’homme et une nouvelle EDUCATION) |
« leur dit » (l.8) | Passage du présent au passé simple = temps du récit /texte narratif | Le discours direct rend le texte plus vivant, et attire l’attention du lecteur |
« ou » l.8-9 | Répétition anaphorique | Montaigne insiste sur la notion d’alternative. |
« grande discussion » et « contenance si paisible et gaie » l.8 à 9 | Ces deux groupes nominaux s’opposent | Avec cette opposition Démetrius insinue qu’une grande discussion est forcément conflit. |
l.10 à 13 | Discours direct rapporté par le narrateur. | La réponse des philosophes à cette insinuation est longue est développée. Avec le pronom « aux », la réponse est similaire au premier paragraphe avec le « on » non inclusif. On comprend que l’argumentation lui sera donc similaire. On relève aussi des mots en grecs qui témoignent de la difficulté de ce que les chercheurs font. Avec les conj. de coor., l’auteur surenchérit sur la difficulté . |
l.14 plisser le front quand ils discutent de leur science » | Quand conjonction qui signifie "lorsque" | Avec la conj. la narrateur montre que lorsqu’on étudie ce que ces chercheurs étudient, la complexité est grande, cela n’a rien à voir avec philosophie qui est si gaie et simple. |
l.14 « mais » | Conj. de coordination qui montre une opposition | Montaigne va opposer ces sciences et la philosophie |
« les sujets philosophiques égaient et réjouissent ceux qui les traient» (l.14) | Champ lexical joie | Avec ce champ lexical, Montaigne nous démontre que les philosophes , n’ont pas de raison de « plisser le fron » car la philosophie est une discipline plaisante. Montaigne procède comme au début du texte : il nous montre d’abord ce que la philosophie n’est pas puis il fait son éloge. |
l.16 « ils ne les attristent pas » « ! » | Négation syntaxique totale | M. insiste une dernière fois avec cette négation en montrant ce que la philosophie n’est pas, il clôt ce texte narratif, le point d’excl. Marque son indignation. |
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