Analyse "La foule" de Baudelaire

LECTURE 1: "Les Foules" de Charles BAUDELAIRE, Le Spleen de Paris (1869)

Introduction :

Charles Baudelaire est un poète français du milieu du XIXe siècle se situant après la période romantique. Dans les différents poèmes de son oeuvre, nous retrouvons souvent des visions de Paris, suivit des thèmes de la mélancolie. Le poème "Les foules" est écrit en prose. Dans ce dernier, Baudelaire cherche à prouver que le poète est le seul prévilégié à pouvoir être celui qu'il souhaite. Cependant nous pouvons nous demander comment l'évocation de la foule se transforme-t-elle en éloge du poète et de la poésie. Dans un premier temps nous verons la singularité du poème. Et dans un second temps que la foule est comme un idéal de création poétique.

Développement :

1° paragraphe:

-prose: texte explicatif

-(l.1-2) définition, présent de vérité générale, tournure impersonnelle "ils", tournure infinitive "jouir de la foule (l.1)

-oxymore "chacun (l.1)" et "multitude (l.1)"/"celui-là seul (l.2)" et "aux dépens (l.2)"

-don poètique "fée (l.3)"

-"vitalité[...] passion du voyage (l.3-4)" énumération

le caractère exceptionnel du poète parmis les hommes

2°paragraphe:

-(l.6-7):*parallélisme construction, chiasme

             *présent de vérité générale

         *négation

-(l.5) paranomase "multitude, solitude"+"termes égaux et convertibles" -> réf "travertissement"

-tournure impersonelle

-adjectif "actif et fécond" = création

-"seul" oxymore "foule affairée" = singularité

puissance du poète

II/ La foule comme idéal de création poétique

3° paragraphe:

-"le poète"=sujet

-travestissement "lui et autrui"(l.9)""dans le personnage de chacun"

-"quand il veut, à sa guise, à ses yeux"=volonté du poète

-"incomparable privilège" -> idée du don

-"comme ces âmes errantes" = comparaison du poète à la foule

supériorité du poète qui épouse la foule, qui va vers elle

4° paragraphe:

-champ lexical du plaisir (dans tout le texte) renforcé par les adjs "singulière, universelle..."

-comparaison "égoiste, parresseux (l.15-16)" dénigrer la foule

-(l.14-16) allitération en "r" -> sonorité dure -> dénigre la foule

-champ lexical du don: le poète se donne à la foule

-anaphore "toutes (l.17)" -> ref "universelle communion"

-(l.18-20): anaphore "bien", gradation des adjs -> attribut "amour"

-succesion de subordonée relative: enrichit les noms rythme ternaire (3 temps)

élan=création

Conclusion :

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