Alphonse de Lamartine, « Le Lac », Méditations Poétiques, 1820
Commentaire de texte : Alphonse de Lamartine, « Le Lac », Méditations Poétiques, 1820. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clem1609 • 2 Avril 2018 • Commentaire de texte • 606 Mots (3 Pages) • 925 Vues
Alphonse de Lamartine, « Le Lac », Méditations Poétiques, 1820
Plan détaillé de la lecture analytique - pour l'oral du bac de français
Eléments à mentionner dans l'introduction
- Alphonse de Lamartine (1791-1869) : poète français, chef de file du Romantisme
- Méditations Poétiques : recueil de 24 poèmes, dédiés à Julie Charles (désignée par le prénom Elvire), rencontrée en 1816 au Lac du Bourget et morte l’année suivante de tuberculose.
- Le poème « Le lac » fait référence à cet amour perdu, et plus largement au sentiment romantique du temps qui passe = poème élégiaque. Alternance d’alexandrins et d’hexasyllables, dans des quatrains, donne une grande musicalité.
[NB : Nous ne nous concentrons que sur les XX premiers quatrains]
- LIRE LE POEME
- Donner la question posée
- Annoncer le plan (I + II)
I. Une élégie sur l’inexorable fuite du temps
A. Une invocation (= une prière), impuissante au temps
- Le poète et la « voix » s’adressent au temps : « Ô temps ! (…) Et vous heures propices » ; «
- Le temps est personnifié. Il est représenté comme une divinité cruelle : « le temps fuit », « temps jaloux », « Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? »
- Poème élégiaque = le poème exprime sa souffrance, son sentiment d’impuissance par
. des interro-négatives (« Ne pourrons-nous jamais (…) jeter l’ancre un seul jour » v. 3-4 ; « N’en pourrons-nous jamais »)
. des exclamatives et des interjections « Eh quoi ! »
. des formules comme « je demande en vain »
B. L’eau qui s’écoule : symbole du temps qui passe
- Métaphore filée, présente tout au long du poème : « coulez » (en parlant du temps), « océan des âges », « le temps coule »
- Jeux de sonorités rappellent aussi le bruit de l’eau qui coule
. allitérations en « l » : « l’amour à long flot » (v. 38)
. diérèse : « flot harmoni-eux »
- Autre métaphore : le temps comme oiseau : « Suspends ton vol », « s’envolent loin de nous ». // Association de l’eau et du ciel :
Transition : Ce poème n’est pas seulement un poème de lamentation sur le temps qui passe. Il présente une réponse au désespoir.
II. Le lac : lieu du souvenir
A. Un paysage sanctuaire de l’amour
Le paysage du bord du lac conserve le souvenir de l’amour (rencontre de Julie et Lamartine) : « Gardez de cette nuit, gardez belle nature / Au moins le souvenir » (souvenir rime avec rajeunir)
- Antithèse
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