A une passante, Paul Verlaine
Commentaire de texte : A une passante, Paul Verlaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vm78 • 7 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 734 Mots (3 Pages) • 1 702 Vues
Ce célèbre sonnet de Paul Verlaine est extrait de son premier recueil : poèmes saturniens, paru en 1866
Dans « mon rêve familier », Paul Verlaine évoque un rêve qui met en scène une femme a la fois familière et inconnu. Il s’agit donc d’un rêve paradoxal dans lequel règne la figure de la femme. Les nombreuses répétitions et la musicalité du texte en font un poème incantatoire
Quelles sont les caractéristiques de ce rêve ?
Quatrain 1
Au vers 1 on voit un présent d’habitude suivit de souvent montre d’autant plus cette habitude. Cette habitude est en relation avec l’adjectif démonstratif « ce rêve » indiquant que le rêve est déjà connu. Le déterminant met en valeur le mot « rêve » répéter dans le titre et au vers 1. Le rêve est « familier » mais également « étrange et pénétrant », on voit une confusion et une contradiction. Les allitérations en « r » et en « t » font sonner durement ce premier vers
Au vers 2 on voit que l’amour est réciproque « et que j’aime, et qui m’aime », c’est alors l’amour parfait et on voit que c’est le présent qui domine. Toutefois la femme est inconnue mais pourtant aimée
Au vers 3 ainsi qu’au vers 4 on voit que la femme n’est pas définie.
On voir de nombreux enjambements tel qu’au vers 1, 3 et 5
Ainsi que des assonances en « an » et des anaphores de « et que » « qui » et de « et » ce qui reflète un bercement propice à la rêverie
Il ne s’agit pas d’un échange mais d’un bonheur égoïste, c’est une âme sœur le poète attend avec anxiété, il attend plutôt une présence maternelle que physique, l’amour est sublimé
Quatrain 2
Au vers 5 on voit que le verbe comprendre est encore une fois utilisé tel qu’au vers 4
« Mon cœur transparent » montre que le poète est complètement livré à cet amour et que la femme le comprend entièrement.
Au vers 6 il y a comme une exclusivité qui est réserver a la femme qui exclut même le poète
« Hélas ! est une interjection qui exprime ici la douleur mise en valeur par la présence devant la césure qui exprime le regret que la femme ne soit uniquement un rêve et qu’elle n’existe pas dans la réalité
Ce trouble crée pratiquement une pathologie au vers 7 avec « moiteurs », « front blême » et « rafraichir » au vers 8
La femme est la seule à pouvoir consoler le poète. Il y a quelque chose de maternelle dans cette présence féminine
Tercet 1
Au vers 9 et 10 le poète fait apparaitre l’interrogation et l’énumération face à ses cheveux et son nom, il ne sait de quelle couleur ils sont le poète semble éviter toute description physique. Son prénom et son apparence sont confus mais la suite du vers qui par enjambement se termine au vers 11 sans coupure rend à la seconde moitié de ce premier tercet
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