A une dame créole commentaire

« Rien ne développe l’intelligence comme les voyages », c’est ce qu’écrit Émile Zola célèbre écrivain appartenant au naturalisme pour mettre en valeur la découverte du monde et d’autrui à travers les voyages. Le poème que nous allons étudier “A Une Dame Créole” est issu de la section « Spleen et Idéal » qui est elle-même issue du célèbre livre Les Fleurs Du Mal, paru en 1857. La section « Spleen et Idéal » est la première et plus longue section du livre. Elle développe l’idée du Spleen et le mal être qui accable l’auteur. Mais aussi le dégoût et le désespoir qui s’opposent à l’Idéal, le sens. Le recueil fut écrit par Charles Baudelaire qui appartient au symbolisme mouvement du 19ème siècle descendant du romantisme et de la parnasse. A travers ce poème, l’auteur fait la description exotique d’une rencontre entre Une Dame Créole, Mme Autard et lui a l’île Maurice. Ce poème est un sonnet composé de deux tercets(3vers) et de deux quatrains(4vers), le tout en alexandrins. Nous nous demanderons donc comment Baudelaire aborde le thème du voyage dans ce sonnet, poème. Pour cela, nous verrons dans un premier temps le portrait mélioratif et exotique d’une dame. Dans un deuxième temps nous aborderons la transposition hallucinatoire et l’invitation à Paris. Dans un troisième temps nous parlerons de l’opposition de Paris à un monde exotique.

Premièrement, à travers la lecture du poème nous pouvons directement apercevoir avec clarté la description positive et exotique que fait l’auteur grâce à plusieurs thèmes.

Tout d’abord, Baudelaire décrit la dame avec douceur, en employant plusieurs figures de style. Il décrit la forme et la tenue de son viager à travers une personnification au vers 8 « Son sourire est tranquille et ses yeux assurés ». Et aussi à travers le champ lexical du corps qui est présent tout au long du poème avec les termes : « yeux » v3,v8,v14 « teint » v5, « cou » v6, « sourire » v8. Laurier tient à nous parler de sa taille puisqu’elle est « Grande et svelte »v7 pour pouvoir la décrire avec précision afin de la mettre en valeur. L’auteur emploie une oxymore entre « pâle »/« chaud »v5 pour rappeler l’ambiance exotique et chaude qui est à l’île Maurice.

Ensuite, l’auteur montre la noblesse que pisse la femme a travers plusieurs forme notamment des hyperboles aux vers 10 et 11 « mille sonnets » qui montre comment l’auteur, le poète relie cette dame à la poésie puisque la poésie permet de s’évader et exprimer ses sentiments. L’auteur hyperbolise tout le poème afin de montrer la grandeur de la femme et de continuer à la mettre en valeur mais aussi à montrer un idéal. L’adverbe « noblement » accentue l’effet de noblesse que porte Mme Autard ainsi que l’hyperbole « noblement maniérés » v6. L’adjectif « digne » v11, témoigne du respect du accorde l’auteur à la dame. Le vers 4 « Une dame créole aux charmes ignorés » montre que l’auteur cherche à montrer les atouts de femme avant tout en employant que du vocabulaire mélioratif en sa faveur et en rajoute autant qu’il le peut. La comparaison « comme une chasseresse » v7 associe la femme à une amazone qui est libre et indépendante ,elle est pour l’auteur belle mais aussi féroce ce qui lui rajoute du charme et de la beauté et du charme. L’auteur alterne

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