Los costes del horrario

ADRIEN DE OLIVEIRA

     Résumé :

En Espagne le taux de chômage de la population active approche les 21%, mais il faut également trouver des solutions pour augmenter la productivité des travailleurs. Tout le monde attend une nouvelle réforme de travail qui consisterait à réduire les charges sociales pour encourager l’emploi. Mais ce qui pourrait augmenter la productivité de la population active sans rien couter peut paraitre absurde et hors de contexte mais ça serait de réduire la pause déjeuner.

En effet les espagnoles ont les journées de travail les plus longues de toute l’Europe, ils ne dorment pas beaucoup. Une des raisons principales à cela est la pause déjeuner qui commence à 14h00 et qui dure pas moins de deux heures (14h00-16h00). Les journées de travail se prolonge donc jusqu’à minimum 20h00.

Mais cela n’a pas toujours été ainsi. La pause longue pour déjeuner s’est développé dans l’Espagne d’après-guerre avec les citoyens qui devaient cumuler deux travailles pour " survivre aux fins de mois " et ils avaient besoin du meilleur déjeuner possible entre ces deux emplois surement pour avoir un maximum d’énergie.

Finir les journées de travail à 17h00 voir 18h00 pourrait permettre de réduire les pauses déjeuners prises dans les entreprises et donc réduire les factures d’électricité et de chauffage pour celles-ci . Cela pourrait également faire du bien au budget des parents qui doivent mettre leurs enfants à la garderie quand ils travaillent. De plus les travailleurs espagnoles dormiraient plus et donc seraient en meilleur forme au travail ce qui réduirait les accidents dû au trafic et les accidents de travails.

Mais comment changer les habitudes des gens ? Les entreprises pourrait commencer à instaurer des horaires plus flexible .Il pourrait d’abord réduire les pauses déjeuners et programmer les réunions plus tôt dans la journée. Les chefs pourraient donner l’exemple en partant des bureaux le plus tard possible à 18h00.

Certains pourraient se plaindre que les villes comme Madrid perdraient leur énergie surtout la nuit. Mais les espagnoles pourrait profiter en fin de semaine, car ils se plaindraient moins de leurs journées de travail intensives. Le fait de changer la manière dont les espagnoles travaillent en changeant la façon dont ils déjeunent a donc un sens.

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