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Le Malade imaginaire

Compte rendu : Le Malade imaginaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2023  •  Compte rendu  •  1 177 Mots (5 Pages)  •  441 Vues

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PALOMBI

Alessio

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Dissertation Le Malade imaginaire

En proposant sa dernière pièce de théâtre, Molière décide donc de mettre en scène un personnage hypocondriaque, car il est persuadé d’être tout le temps malade, alors qu’il est en pleine forme, et fais confiance au médecin au point de croire tous leurs diagnostics. A travers cette pièce, nous allons pouvoir observer comment Molière va mettre en scène la satire du médecin par les différents arts du spectacle. Nous allons donc nous demander en quoi la pièce Le Malade imaginaire propose-t-elle un spectacle total ? Ou plus exactement, en quoi peut-on dire que la pièce Le Malade imaginaire mélange-t-elle tous les arts du spectacle, dans le but de divertir le public et de produire des effets visuels et sensoriels surprenants ? Pour répondre à cette question, nous allons voir dans un premier que le spectacle théâtral est à la fois divertissant et surprenant. Dans un second temps, nous allons montrer que le spectacle mélange tous les arts du théâtre. Et enfin, nous montrerons que ce spectacle spéculaire, joue sur les mises en abymes, et le théâtre dans le théâtre.

Pour sa dernière pièce Molière veut offrir un spectacle des plus plaisant, il veut donc offrir un spectacle théâtral à la fois comique, et divertissant. Pour offrir cela, il a fait une pièce de théâtre divertissante et surprenante, avec de nombreuses scènes comiques, et avec des influences comiques qui varie.

Tout au long de la pièce, Molière a voulu faire en sorte que cette pièce de théâtre soit divertissante et surprenante, avec la présence de rebondissement, de quiproquos, de coups de théâtre ainsi de mystification. Nous pouvons observer dans l’acte I de la scène V, un quiproquo assez comique entre le père, et sa fille aînée, car Angélique pense à Cléante, ce qui la réjouit de joie, et donc réjouit également Argan car il pense pouvoir marier sa fille avec Thomas Diafoirus. Le père et la fille aînée sont donc enthousiaste tous les deux pour des raisons différentes.

En plus de cette pièce qui est à la fois divertissante et surprenante, il y a également la présence de nombreuse scènes comiques, ce qui rend la pièce encore plus burlesque. Parmi ces nombreuses scènes comiques, on peut en apercevoir différents types comme le comique de geste, de situation, et de répétition. Nous pouvons nous appuyer sur un comique de geste en prenant l’exemple d’Argan lorsqu’il poursuit Toinette dans l’acte I de la scène V. Argan est impuissant face à sa servante qui lui donne des ordres, en plus de sa Argan chercher à prendre le dessus en utilisant un bâton, et en la poursuivant autour d’une table, ce qui révèle une infériorité, et accentue la plaisanterie de la scène. Nous pouvons également remarquer un comique de mot dans la scène II de l’acte I, qui est incarné par Toinette mais indirectement. Les injures qu’utilise Argan envers elle comme « impudente » et « coquine » appartiennent aux comiques de mots. Ici plus le maître insulte sa servante, plus il semble impuissant face au désintéressément de Toinette. Nous pouvons finir par un comique de répétition présent dans la scène la scène X de l’acte III, lorsque Toinette est déguisée en médecin, et fais un diagnostic d’Argan, elle répète « le poumon » pour n’importe quel symptôme que va énoncer Argan. Elle veut faire croire qu’elle est sûre d’elle, mais elle veut également faire en sorte qu’Argan y crois, ce qui va accentuer l’absurdité de la scène.  

En dehors de toute ces nombreuses scènes comiques, il va y avoir aussi des influences comiques variés que Molières va utiliser dans cette comédie, comme la farce ou la commedia dell’arte. Dans la scène d’exposition, le comique de cette scène s’inspire de la farce, car lorsque Argan fais ces comptes d’apothicaire, il souligne des clystères faits par monsieur Fleurant, et mentionne « le bas corporel », et ne respecte donc pas une de règle d’une scène d’exposition, la règle de la bienséance.

Les premières comédies-ballets ont été créés par Molière ainsi que Jean-Baptiste Lully, le musicien de la cour de Louis XIV, en 1661. Cela consiste à faire une pièce de théâtre en mêlant de la musique, des chants, et des danses. Il va donc utiliser la comédies ballet pour offrir un spectacle mélangeant tous les arts, dans cette pièce, nous allons pouvoir l’apercevoir grâce à des prologues et des intermèdes musicaux, et par les musiques ainsi que les chants qui vont être intégrés à la pièce.

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