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urde qui est un recueil de texte de genre différent. Il comprends l'Etranger (roman), Caligula (pièce de théâtre), Mythe de Sisyphe (Essai philosophique). Pour Camus, le sens de la vie part du sens de la mort. C'est pourquoi dans ces œuvres notamment au début la mort est omniprésente (mort de sœur/maîtresse pour Caligula, mort de sa mère pour l'Etranger …). Sisyphe est un personnage mythologique condamné à rouler son rocher jusqu'au sommet puis le rocher redescends et il recommence. Camus a dit : « La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un coeur d'Homme : il faut imaginer Sisyphe heureux ».

II. Questions de cours : En quoi ce dénouement peut il susciter terreur et pitié comme dans une tragédie classique ?

I. Une scène particulièrement violente

1. Les manifestations de la folie de Caligula

- la gestuelle spéciale : l.6 et 7, l.22-24

- une folie crescendo : l.27, l.29

2. Une scène nocturne

- une nuit pesante et menaçante: l.17, l.1, (= imminence de la mort)

- une valeur symbolique : l.17-18

3. Dramatisation de la mort de Caligula

- double assassinat : Helicon l. 20 l.21, puis Caligula

- une mort spectaculaire et bruyante : l.29 l.28, bruit du miroir l. 23-24, seul/multiplicité des coups l.28-29, absence d'échappatoire l. 26, mort sur scène l. 29

→ mort tragique qui rend hommage à la démesure du personnage mais aussi mort pathétique d'un homme qui consent à la mort.

II. Le héros face à lui-même

1. Mise en scène de ses contradictions : rôle du miroir

- un rôle d'interlocuteur : dialogue entre « je » et « tu », témoin

- confrontation entre une libération et un enfermement : l.11-12, l.13 14, l.14

- acteur et spectateur de lui-même : l.10, l.11-12

- confrontation entre simplicité et complexité : il cherche l'explication de sa vie l.8 (= PH de meme longueur, parallélisme, antithèse)

2. L'aveu d'un échec

- l'échec de la quête de l'absolu : l.12-13 (passé composé = action achevée),

- le souhait d'un enfant : l.8, il ne veut pas grandir et admettre les limites humaines.

- la force d'un désir impossible à combler : les métaphores de la soif et l'eau l. 9, l.10

- l'amour ne permet pas d'atteindre cet absolu : l.8-9

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