Devoir d'anglais
Étude de cas : Devoir d'anglais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sunny olivier • 9 Novembre 2017 • Étude de cas • 1 262 Mots (6 Pages) • 794 Vues
Devoir d’anglais
Compréhension écrite :
Le dossier comporte deux documents, un texte sur Walmart, l’entreprise la mieux classée au monde, selon le magazine américain Fortune, et un document avec des graphiques qui ont un rapport avec le commerce, les magasins, les ventes, les salaires et les dépenses.
Le premier document décrit le géant de la grande distribution, Walmart, qui, comme son concurrent Carrefour, est un groupe comportant des hypermarchés et d’autres magasins de tailles diverses.
L’entreprise a été fondée par Sam Walton, un entrepreneur né aux États-Unis dans une ferme de l’Oklahoma, une région sinistrée par la Grande Dépression.
Très tôt, Walton montre une force de caractère, une volonté de travailler et de réussir et un don pour le commerce. Il commence à travailler dans la ferme familiale, puis fait de petits boulots à droite et à gauche pour payer ses études.
Après son service militaire, en 1945, il ouvre son premier magasin, une franchise dans l’Oklahoma, où il met en œuvre des pratiques qui conduiront à son succès : flexibilité des horaires (surtout pendant les fêtes), négociation de prix bas chez les fournisseurs, afin de vendre moins cher.
En 1962, il ouvre le 1er Walmart dans l’Arkansas, état situé dans une région isolée et pauvre, ce qui pousse Walton à innover afin de rester compétitif. Ainsi, l’entreprise améliore son système de distribution en achetant directement aux fournisseurs et par des innovations technologiques, notamment avec les étiquettes RFID, qui permettent de suivre les colis et les palettes, de réduire les vols et de surveiller les produits sur les rayons pour harmoniser l’offre et la demande, et d’accélérer l’acheminement des produits du fournisseur.
L’entreprise s’est développée rapidement pour devenir, en 1972 une société anonyme cotée en bourse, puis s’est mise à étendre ses opérations partout dans le monde, parfois sous d’autres noms, jusqu’à devenir la plus grande multinationale au monde.
Bien que 1/3 des Américains fasse des achats à Walmart, les clients fidèles sont surtout issus de catégories sociales défavorisées (salaires inférieurs à la moyenne nationale), Cependant, Walmart a été fréquemment critiqué pour sa politique sociale, surtout vis à vis de ses employés, ce qui explique leur roulement très élevé (70%). En effet, chez Walmart, on dissuade les syndicats d’agir, le salaire d’un employé à plein temps est de $10.78 de l’heure, et les salaires débutants sont encore plus bas ; ce qui explique pourquoi la multinationale n’est jamais classée parmi les meilleures entreprises pour les salariés, ni pour sa responsabilité sociale ou sa contribution au développement durable.
Cependant, les critiques poussent l’entreprise à s’investir davantage dans sa politique sociale et le développement durable. En 2005, après l’ouragan Katrina, les services logistiques performants de Walmart furent les premiers à intervenir. L’entreprise a distribué de la marchandise et de la nourriture aux sinistrés et a retrouvé du travail pour ceux qui travaillaient dans l’entreprise. Depuis 2009, les employés reçoivent des primes, des réductions sur la marchandise, des aides pour l’achat d’actions dans l’entreprise et des médicaments génériques à $4.
En 2010, Walmart montra encore sa bonne volonté en proposant une formation en ligne et à distance à ses employés en collaboration avec l’université en ligne, American Public.
Peu après cette initiative, Walmart annonça aussi son intention d’acheter des produits frais aux fermiers locaux et de proposer une formation aux fournisseurs, particulièrement ceux basés à l’étranger.
Pour conclure, on voit que Walmart continue à évoluer pour rester compétitif. Afin d’attirer les consommateurs et d’étendre ses opérations, cette entreprise pratique une politique de vente à des prix imbattables, mais au détriment de ses fournisseurs et de ses employés qui sont sous-payés. Le côté sombre de l’entreprise ternit la réputation de star du classement international du magazine Fortune. Même si, dans la conjoncture actuelle, cela ne nuit pas à son chiffre d’affaires, elle se rend compte qu’elle a tout intérêt à continuer de faire des progrès dans le domaine social, notamment en ce qui concerne les conditions du travail des salariés et des fournisseurs, et d’investir dans le développement durable.
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