Chapitre 1 de L'Or de Cendrars
Chronologie : Chapitre 1 de L'Or de Cendrars. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Noé Dray • 5 Avril 2021 • Chronologie • 489 Mots (2 Pages) • 2 259 Vues
Chapitre 1 de L'Or de Cendrars
Noé DRAY 209
La définition de incipit vient du latin incipio, is, ere « commencer » et signifie les premiers mots d’un texte.
Il permet au lecteur de pénétrer dans le « quasi-monde » du texte créé par l’auteur.Donc d’entrer dans un monde qui n’existe pas encore.C’est un lieu stratégique du texte.
Il doit à la fois informer et intéresser.
Le début du roman est donc traditionnellement destiné à répondre aux questions : Qui ? Quand ? Où ? Quoi ? Comment ?
L'incipit doit donner envie au lecteur de continuer le livre.
Le point de vue adopté par l'auteur est de type narratif.
L’arrivée de l’« étranger » est un événement dans le village : le passé simple et l’adverbe « tout à coup » soulignent le caractère inattendu de cette irruption et la rupture qu’elle introduit dans la tranquillité des occupations des villageois.
Le narrateur semble se placer du côté des villageois, dérangés par l'irruption de l'étranger, qui trouble leur tranquillité. La répétition de l'adjectif "paisibles" est sans doute ironique.
Sa seule présence a dérangé les villageois.
Dans tout l'extrait, le protagoniste n’a pas de nom, il est seulement nommé l’« étranger ». Cette répétition limite la connaissance qu’on a du personnage à sa seule étrangeté.
Ces hommes ont des préjugés : ils se montrent immédiatement méfiants et ont des opinions négatives et préconçues sur autrui comme l’indiquent l’emploi du démonstratif méprisant « ces » et du pluriel dans la phrase : « ces étrangers, ils ne saluent personne » , que rien ne justife.
La vie s'arrête lors du passage de l'étranger. A tour de rôle, tous ceux qui croisent leur chemin de celui-ci sont suspendus à leur activité, même le chien.
Les villageois sont des rustres. Ils ne réservent pas un bon accueil à l’étranger : ils ne lui parlent pas, le regardent d’un air de défance.
Les villageois vont jusqu’à évoquer une « chasse à l’homme » idée que rien ne semble justifer et qui, par là même, paraît ridicule.
A deux reprises, le narrateur emploie le pronom indéfni "on", qui met tous les villageois sur le même plan : ils adoptent la même attitude.
Le portrait physique de Suter est celui d’un homme marqué par les épreuves. Se dégage de ce dernier une forme de lassitude et de fatigue, celles d’un homme déjà entamé par la vie : sa « maigreur », ses « étranges cheveux d’un jaune flasse », son « visage prématurément vieilli » sont les témoins des épisodes diffciles qu’il paraît avoir traversés.
Le narrateur nous fait entendre la voix de deux personnages. Le lecteur peut ainsi entendre les commentaires de deux personnages qui semblent infuents dans le village : l'aubergiste et une personne âgée, qui a de l'expérience.
A la fin du texte, des informations sont données concernant le personnage. Elles nous parviennent grâve à la rumeur. l'identité de l'homme reste un mystère, mais ses motivations sont connues : il souhaite partir à l'étranger
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